Qui épuisent les hôtels les baignoires rouillées
ne savent plus vraiment où sont leurs corps et sueurs - derrière les
barreaux en fer ils n’entendent rien sous les étoiles parfois des voix
elles disent - y’a qu’une mer à traverser ici y’a rien ici c’est pas
pour nous - les volets restent ouverts derrière les barreaux tous ils
marchent.
Qui s’imaginent quel chant dingue la nuit dans les
ruelles - les cordes qu’on frotte c’est leurs corps qu’on bouscule et
leurs langues ne s’arrêtent pas elles dansent floues.