Qui débarquent dans des villes avides et tanguent
- dans l’odeur du bitume des fumées de clopes et des taxis sont là
chancelants - des voix gueulent sous les tôles rouillées à travers les
bus et les gaz d’échappements pendant qu’assis sont là - sur les sièges
poussières parcourent les rues des villes et vides - usés - épuisent
des moteurs suintant vitres ouvertes et secs devant leurs visions.
Qui leurs pas sur le bitume - leurs pas sur les
pavés crasses - leurs pas dans les rues vieilles et carcasse de bagnole
l’odeur d’une viande qu’on grille - leurs pas sous le soleils ils
marchent béats ne savent qu’une chose et marchent - béats complets
titubent et matent.