journal permanent | 10 octobre 2012

J’avais des mots pour la génération poussière et je les ai perdus — pas idée ce que c’était — mais ça sonnait comme une fin — sais pas (parler de ça finalement nous les humains nous les bêtes — on n’a plus que ça).

Ai aussi noté deux fois sur Twitter des trucs :

on était cette #generationpoussiere qui filait le matin après ses nuits blanches et riait encore de ses derniers mots

 

on était cette #generationpoussiere qui étirait les jours et qui parlait sans fin dans le noir (on entendait encore résonner nos voix)

A relire là maintenant — je ne vois pas quoi en faire — tout de même repris un des premiers textes : les chemins les routes affonés puis ensuite — perdu l’énergie.

depuis quelques jours l’impression d’y parler mal dans ce journal.

 

délaisser ce que l’on dit de vous.

quelle qu’en soit la teneur. en particulier si cela grise.

Extrait du journal de Fred Griot.

L’impression d’un manque de temps — c’était dans la discussion hier soir — avec celui qui rêve de vivre en dormant trois heures par nuit — faire la liste des choses qu’on voudrait faire — là — rapidement.

Ponge — peut-être.