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j’ai écrit un truc avec des peaux de bêtes

jeudi 24 janvier 2013, par sebmenard

Avec des peaux de bêtes (mais elles sont fausses).

Avec de fausses peaux de bêtes et des masques tendres nus (on va quand même pas tuer des bêtes pour ça).

Chacun pourrait s’échapper s’étirer du grand torrent des jours — avec des peaux de bêtes et le corps nu.

On aurait nos masques pour changer nos gueules (ou bien ça serait nos masques qu’on jette).


Au loin sur une colline et dans le jour qui tombe trois bêtes des vaches ou des moutons on ne distingue plus vraiment — trois bêtes se découpent dans l’horizon leurs corps dans le noir (et si ce n’était pas des bêtes — quoi — des buissons) (qui pour se cacher dedans).


Plus près une centrale à béton semble inerte immobile — quelques vieux camions rouillent à côté tas de sable aussi et gravats — un hangar et rien ne bouge — il y a bien un chien noir qui court derrière le grillage un lampadaire éteint — le nom d’un type le propriétaire sans doute — une centrale à béton.