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journal permanent | 15 mai 2013

mercredi 15 mai 2013, par sebmenard

Lecture salutaire matinale et rafraîchissante : les derniers morceaux de la série contre et les images de la vie (j’ai repensé en même temps à Guibert et photographier les proches) (il y a quelque chose-là).


Parcouru des sites pour annonces de location — pas trouvé la perle.


Trié des zimages (en réalité cela veut dire : regardé beaucoup pour en retenir quelques unes).


Dans une librairie spécialisée dans le voyage regardé beaucoup de couverture — lu quelques résumés — pensé un peu.


Ensuite je croise un type qui a bougé toute sa vie avant de se poser dans la ville ici et de s’occuper de ceux qui viennent d’ailleurs (compris qu’il s’occupait des jeunes à qui elle donne des cours) (cette ville n’est vraiment pas grande) — parti avec un pote et resté comme ça pendant trente ans d’un pays à l’autre (penser à Bouvier) — quelque chose comme architecte pour bâtiments techniques — ou autre — le Shah d’Iran l’Inde l’Indonésie l’Afrique— ces trucs-là — retenu que ce type n’avait jamais fait d’images avant de rentrer en France (mais depuis en revanche) (souvenir d’une fois chez lui toutes les images sur le sol) (et l’odeur du café très fort).


En ce moment je n’écris que dans le journal permanent — j’ai bien senti une boule il y a quelques semaines — mais je ne l’ai pas attrapé — sans doute qu’il est question de finir des choses — c’est vain — d’ailleurs j’y repense lorsque ce voyageur désormais dans la ville (cette façon qu’il a de l’arpenter) (combien de fois on l’a vu avec son appareil photo) me dit qu’un jeune Kosovar lui a donné la solution l’autre jour (à quoi — sais pas) —et que justement c’était parce qu’il était autre — nous autre merde on est foutrement trop structuré (pas l’oublier).


J’ai même pensé à un moment vivre en écrivant des trucs sur la route — les endroits qu’on voit les gens qu’on rencontre — leur façon de vivre.


Une grande partie du journal permanent de ce jour aura été prise en note d’abord sur un carnet à la main — application en plein écran sur la machine et le bruit du disque dur (à changer).


Requête lancée dans Google : rangement bibliothèque image importante et compris quelque chose de majeur concernant mon workflow zimages (au boulot) (et puis le dire ensuite) (ça veut dire l’écrire).


Je me dirige plein d’entrain au devant de mon glorieux destin de chef de projet. Le silence règne dans l’open space. On n’entend que le cliquetis délicat des touches de clavier. Le conditionnement humain fait des merveilles

Gwen Denieul sur Nerval.fr