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journal permanent | 2 octobre 2013

mercredi 2 octobre 2013, par sebmenard

La possibilité d’une rêverie : c’est le matin par exemple savoir que le travail peut attendre — qu’on décidera du moment où — que ça sera beaucoup mieux comme ça — c’est l’odeur du café avec et la couleur du ciel — c’est sentir le corps vraiment prêt alors pour vivre et penser.


Chaque jour ou presque : écrire — ce qui n’a aucun sens effectivement — mais c’est un vertige qui me suffit — tout de même ceci : s’organiser bien tranquillement pour avoir de moins en moins besoin des tunes (c’était magnifique quand elle a dit : j’ai envie qu’on apprenne encore — j’ai envie que notre richesse ça soit un ou des savoir-faire — et ça nous suffirait largement).


Sur le site de François Bon ce texte de Siegfried Kracauer à propos de machine à écrire :

Il tapait, comme les gens ont coutume de dire.

En parcourant le logiciel qui me permet de prendre des notes (ça s’appelle NvAlt) je tombe sur un fichier en anglais assez vieux : sa dernière modification date de mai 2012 — il concerne un rapport à rédiger pour l’organisation pour laquelle nous travaillions alors — la boulée de souvenir pleine gueule et l’envie sévère de repartir comme nous l’avions fait alors — ça se prépare ça se prépare — mais le temps — l’étirer c’est ça.


Il faut moins travailler — utiliser le temps gagné pour produire des fruits et des légumes — des objets — vivre avec d’autres.


Regarder des webcams : c’est un truc complètement dépassé mais que je pratique régulièrement.