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journal permanent | 3 décembre 2013

mardi 3 décembre 2013, par sebmenard

Le train est annulé alors j’écris des poèmes dans le hall de la gare (mais ce n’est pas vrai).


Grosse journée (pense à Grosse semaine sur Poème Sale) qui laisse ses traces dans l’usure de l’oeil – à la fin le cerveau veut plus mais dans le train on tape encore des trucs dans des coins de l’ordinateur.


Envoyé une candidature dans une asso pour retrouver un peu de boulot à partir de mars – si je trouvais une ferme qui manie autant les légumes que les mots ça serait bien – permaculture de mots ça serait bien.


Pourquoi tenir ce journal : je viens d’en noter un exemple très concret – dans ce fil de pensées et de notes dans cette liberté d’écrire c’est aussi l’idée la création ce qui saute un rythme tactactac (impossible à tenir qu’importe) et donc cette permaculture de mots voilà.


À propos de travail Guillaume Vissac fait ce constat :

Donc, après avoir survécu un jour de plus coincé derrière le bureau blanc de ton travail alimentaire, tu réalises que pour être réellement productif et efficace, tu dois en réalité être en condition de pouvoir te mettre à écrire à n’importe quel moment (c’est-à-dire faire autre chose que ce pour quoi tu es payé à la fin de chaque mois) car, même si tu ne le fais pas, oui, ça te rassure.

D’ailleurs discussion du soir avec E. venu là prendre son train demain matin :

  • faire un travail saisonnier après s’être bien organisé : de mi-décembre à mi-avril du boulot et puis le reste en liberté – ou bien l’inverse
  • faire un travail qui laisse le temps de penser (lire écrire sera donc possible) : terminer tôt – ne plus avoir le boulot en tête après le boulot
  • sans doute que tout être humain devrait pouvoir avoir cette chance
  • s’organiser pour atteindre cet état c’est ça aussi la difficulté : chercher tout en travaillant un autre boulot – chercher tout en travaillant des moyens de subsister hors travail (résidences, légumes et partage) – trouver la disponibilité intellectuelle pour organiser ça en même temps que le travail

Et la discussion continuait aussi autour des idées suivantes :

(vide)