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journal permanent | 4 novembre 2014

mardi 4 novembre 2014, par sebmenard

Reçu des carnets Calepino – avec crayon et stylo – en ouvrant le carton je pense aussi que ce qui me fait écrire à nouveau un peu à la main – c’est le boulot — parce que là écrire à la main il faut le faire bien – ça veut dire régulièrement proprement clairement – parce que c’était pas mon fort mais que j’y trouve aussi une sorte de satisfaction – reste que quand il s’agit d’écrire le flux de langue ça arrive pleines mains et ça mitraille (Mahigan Lepage) sur le clavier – et qu’il n’y a pas autre chose pour recevoir ce flux là – cette énergie.


Écrire des trucs à la main pour le journal (re-faire ça et surtout essayer de voir ce qui se trame là – entre l’iPod la machine le carnet) (grande chance que je laisse l’iPod pour la route et garde seulement la machine et le carnet) – elle dit :

pourquoi tu écris à la main ?


Fernando Pessoa : quelques poèmes et puis l’envie de relire Cendrars – j’ai aussi posé à nouveau les lettres Bouvier/Vernet là à côté – Antoine m’a ramené des bouquins prêtés il y a quelques années – refaire le tour.

La campagne peu à peu grandit et se dore.
Le matin s’égare aux accidents de terrain de la plaine.
Je suis étranger au spectacle que je vois : je le vois,
il me reste extérieur. Aucun sentiment ne me lire à lui —
et c’est ce sentiment qui me lie au matin qui apparaît.