82km.
Binkilici — Işıklar.
Temps chaud et vents et poussière.
Au levé James Plant est encore là (mais alors : où s’arrête sa fiction ?) – il dit qu’il doit filer pour un boulot un peu de travail à la ville à côté – il y a cette histoire de clefs perdues et de villa en face à aller visiter – il y a cette histoire de douche à prendre et de café à se faire dans la cuisine : j’essaie de faire une série d’images des lieux mais rien – je ne sais peut-être pas faire ça.
James Plant aura tout de même déclenché l’essentiel – pour alors on avait voulu rouler vers l’Est :
- l’histoire de James Plant comme histoire paralléle – non comme histoire qu’on étire et la raconter sans tricher – de mon propre point de vue,
- les histoires de James Plant : elles sont multiples – instables et donc – inépuisables,
- le reste : différentes histoires comme si on les cherchait (des personnages ils apparaissent et puis filent : ce ne sont pas les bons) – ce qui a déjà été commencé
- puis ça se recoupe ça finit par se chevaucher et donc le livre est écrit – la boucle est faite
- c’est un plan donc : il est intenable.
Quelqu’un dit : quand vous lisez un livre – vous ne voyez rien – et pourtant : vous y croyez.
Le soir on finit par s’endormir au dessus des buffles – elle chante la chanson du buffalo – il y a une odeur de fiente de poussière et de lait – au loin des camions filent sur le bitume – c’est increvable cette aventure.