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journal permanent | 9 août 2016

mardi 9 août 2016, par sebmenard

À Cobor le plan c’était de prendre la bagnole une fois par semaine pour faire les 30 bornes — dont la moitié de piste — qui menaient à la ville. Là-bas les vivres. La quincaillerie. Les outils. La paperasse. Ici c’est pas encore vraiment ça. On prend le rythme (il est bon). Et puis soleil. Mais faire comme ça. Prendre ce rythme alors. Une fois par semaine voilà. Sur le retour remplir des sacs de paille au bord de la route. Y a jamais personne qui passe.


Après-midi dans la pièce poussière garage atelier de fortune. Outils pareils. Quelqu’un fait le kangourou à côté. Véridique. Demain la connexion arrive. Depuis combien de temps n’as-tu pas ouvert le site de gestion en ligne de ton compte en banque ? Des cris de gosses. Ils marchent à la quête de Pokemons. Il y a une arène. Je note tout. « Dès fois que ».


Des fajitas maison. Des haricots rouges. Du kéfir. Le ciel tombe tombe tombe. Il y a des ombres de cerisier. Des choux neufs dans la terre. Hersoir tu as commencé des histoires étranges sous pseudonyme. L’Ours c’est le pseudonyme. Nous sommes tous si loin.


Tu poses ta main et tu attends.


Guillaume Vissac :

 « Je sais écrire que des fragments, des paragraphes, ça m’énerve. Non, mais ça m’insatisfait. Le truc est simple en fait. Les lier ensemble, d’en faire un long chemin, trois ou quatre paragraphes maximum, rien qui sépare, pas de typographie qui aille dans cette voie, et d’articuler tout avec des chevilles. »