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journal permanent | 20 avril 2017

jeudi 20 avril 2017, par sebmenard

Me suis surpris à tenir des notes, non pas des notes, des sons, que j’imagine, à dire, à sonner, peut-être plus tôt, dans ce truc, tout au bout du chemin. Avec looper. Quelque chose donc, comme ça : le tout au bout du chemin qui se répète, auquel s’ajoute des trucs tenus du genre « ahoooooo ». Mais c'est peut-être pas si mal.


On n’écrit jamais ce qu’on croit devoir écrire. Probablement parce qu’il n’y a rien à écrire. Je me retrouve avec ce bout du chemin alors que, où allais-je, déjà, au début ?


C’est le jour pour découvrir que Benjamin Fondane, en fait, c’est B. Fundoianu, né Benjamin Wechsler (ou Wexler) (Wikipedia), et que donc, venu de Roumanie (pourtant : je ne connais pas Iași) (parmi les carnets que j’ouvre, que j’entreprends, il y aurait sans doutre, peut-être un jour, celui de ces trajectoires) (qu’il faudrait donc préciser). C’est parti de cet article, prêté aussi par Arnaud Maïsetti : Coupat & Burnel, et les élections. Je recopie les mots de Cervantès :

 « Sans gouvernement vous êtes sorti du ventre de votre mère, sans gouvernement vous avez vécu jusqu’à cette heure, et sans gouvernement vous irez ou bien l’on vous mènera à la sépulture, quand il plaira à Dieu. Il y en a bien d’autres dans le monde qui vivent sans gouvernement, et pourtant ils ne laissent pas de vivre et d’être comptés dans le nombre des gens. »


Dans Retour dans les bois — utopie de la fin de la prédation — on entend, par exemple : la voix d’un écrivain, d’un ethnologue, d’une chasseresse, d’un paysan-herboriste, d’un éleveur, d’un homme des bois, de la musique, des sons, des bêtes (et des voix chuchotées).


Et puis Poésie et idoles, avec Espitallier et Burger (dernièrement, Espitallier était à Angers, il a d’ailleurs assisté, tout comme moi (on peut le dire comme ça), à la lecture d’un très beau texte de Bernard Bretonnière) (je ne lui ai pas parlé, pas osé). C’est le titre de l’émission : « Poésie et idoles ». (Je n’ai pas parlé à B. Bretonnière non plus) (je répète : « Poésie et idoles »).