journal permanent | 4 août 2017

Gris gris (qui fut levé tôt eut le temps d’apercevoir le ciel) et te voilà déjà à allumer le feu (nucléaire !) sous petite récolte de prunes offerte hier, à brancher une tablette numérique (terres rares !) sur sa prise de rechargement (nucléaire !) pour écouter un podcast : le récit (le récit !) d’une jeune famille vivant en yourte, expulsé d’un terrain lointain, victime d’un déchaînement de haine surprenant (mais un vieil homme sur la place du village répétait que ça ne le dérangeait pas !), ou encore à filtrer la limonade naturelle à base de citron (soleil !), de figues (gasoil !), de sucre (lointain !) que tu laissas fermenter quelques jours quand un très très cher ami te fait savoir (par messagerie numérique !) que ce livre de Thomas Vinau à La Fosse aux ours (ce nom !) est magnifique et lui procure une belle sensation alors tout va bien, le bureau-de-tabac-point-Poste-bar-presse est fermé pour trois semaines, tu n’enverras pas ton courrier ce jour (ce livre commandé, chèque attendu, pourtant : tu en as besoin ?) et tu te prends à imaginer d’autres suites qui n’ont rien de réaliste.

Voyages et autres voyages est un ensemble de textes de Tabucchi. À la fin : une carte rassemble les textes, les localise, et renvoie aux différentes pages du livre.

(…) Lisant Tabucchi, j’en arrive forcément à Pessoa (et donc, à tous les Pessoa), que je voudrais relire, lire encore, découvrir, et puis j’en reviens à Tabucchi (page du moteur de recherche de la médiathèque ouverte !) et tout s’ajoute et c’est magnifique et la littérature c’est tout ce qui rend la vie plus intéressante ouais ouais, et même toujours placer quelque chose au dessus ultra-important ça yes yes.