journal permanent | 11 août 2017

Dans le jus de quoi ?

Ai-je fait une quelconque image ?

Tout de même glissé dans les mains de F. la plui de Fred Griot.

En lisant le Manifeste pour une agriculture durable de Lydia et Claude Bourguignon (Actes Sud) :

 « Fénélon en faisait la source de tous les biens, Rousseau en faisait le métier fondateur : “L’agriculture est le premier métier de l’homme, c’est le plus honnête, le plus utile et par conséquent le plus noble qu’il puisse éxercer.“ Enfin, le marquis de Curstine mettait en avant son rôle social : “Les travaux de l’agriculture sont propres à réconcilier l’homme avec la vie sociale.“ »

p. 37

Puis Robert Hainard, aperçu déjà au cours des recherches préparatoires au Projet Ours (extrait d’Images du Jura sauvage, 1983).

 « Toute ma vie je me suis fait du souci pour la nature. Dans l’immédiat j’avais peut-être raison, à long terme j’ai sûrement tort. Nous avons plus besoin de la nature qu’elle n’a besoin de nous. Peut-être pouvons-nous lui infliger des dégâts irréparables comme exterminer quelques-unes de ces espèces sur la genèse desquelles nous n’avons que des hypothèses bien peu satisfaisantes. Dans la durée, elle aura le dernier mot ou plutôt celui qui ne sera jamais le dernier. Elle est le grand Tout qui étale, amortit les secousses que nous pouvons causer. »

p. 63