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journal permanent | 3 octobre 2017

mardi 3 octobre 2017, par sebmenard

Clairement : passage à vide la veille. Réel. Choses comme ça.
Éloignement aussi.

Mais c’est autant la question : faire métier de quoi ? Rédiger des projets. J’ai ça là en ce moment. Très cher ami que je ne vois plus souvent, il y a quelques semaines, me demandait : Comment ça se passe ? Comment gères-tu tes stress ordinaires, la vie, maintenant que tu as un petit ? Choses comme ça. Vrai. Trouver les ronds, organiser le temps pour le boulot. Faire bien. Grand tracas. Mais faire et dire simple.

Dans la tendresse. Garder ça.


Grand beau dans la journée. Suis dans un temps étrange. Prendre décisions. Relecture de quelques passages de Cabane d’hiver. Par exemple :

« revenir à ce que je cherche. si je cherche encore quelque chose.
ne pas se laisser distraire plus longtemps. »


Rester dans le silence, dans le discret. Ça. Étrange. Je constate que d’un coup, arrivant ici, ma voix dans le journal change un poil (mais pas tant, pas tant) (dit E.), or que dans l’écrire (quel écart entre ces deux espaces ?) (parfois : aucun, d’autres fois : énorme !) elle reste similaire, voire : revient à des sortes de fondamentaux. On dit n’importe quoi.


Il y avait tout de même la rencontre avec JP — « je prends pas souvent de décision mais quand je le fais, je ne change pas d’avis » ou encore « pour les salades, c’est mieux de les laisser germer, après tu les passes en petites mottes, puis encore plus tard en terre, ça marche bien comme ça » et d’autres choses encore d’autres choses.