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journal permanent | 14 décembre 2017

jeudi 14 décembre 2017, par sebmenard

pluie

l’odeur du matin dans la pluie la boue. etc.

et dans le noir, enfin :

 « Il n’y a rien qui échappe à l’usure, au mélange, à l’anéantissement. L’écoulement et la permutation sont les principes mêmes de la vie, car ils sont aussi les principes de la mort. Matériel, spirituel, rien n’est fait pour durer. »

p. 100 de L’extase matérielle (Le Clézio)


Après — que reste-t-il de ces journées ? C’est ça — la question. (comme s’il fallait en tirer quelque chose) Me souviens de ce moment où je débloquais le cadenas du vélo sous la pluie (et plus tard — arrivant train au village (!) : roulant dans la boue, la boue de cet endroit) (quelques instants sous les aulx, les feuilles de laurier et l’abri d’un garage) (que nous louons).


Mais j’ai encore grapillé :

 « toute littérature n’est que pastiche d’une autre littérature. »

p. 126

 « comprendre la beauté, c’est parvenir à faire coïncider son rythme propre avec celuide la nature (…). Atteindre les autres, se précipiter en eux, retourner en eux ; il s’agit de mimétisme. D’abord être soi et se connaître soi, puis imiter ce qui vous entoure. »

p. 130