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journal permanent | 9 mars 2018

vendredi 9 mars 2018, par sebmenard

Réveil très tôt. Café. Pooridge.

Des semaines que ça tourne en tête — 
incapable trouver la porte, la fenêtre, la coulée.

Attendre encore. Laisser charger.

Mahigan Lepage, dans son journal en ligne :

 « Il y a (presque) toujours un ou deux moments, dans un chantier d'écriture, où ça se fait lent et pénible. On en viendrait presque, par l'expérience, à se poser des questions, en fait, si ce moment ne venait pas – exception faite des projets très brefs et rapides, qui tiennent dans leur fulgurance même, et dont le ralentissement pourrait compromettre la venue et la tenue tout entières. Si c'est trop fluide, est-ce que ça ne veut pas dire que c'est trop facile ? Pourtant, la facilité ne devrait pas toujours être méprisée : c'est une course chèrement conquise, qui ne dit rien de la préparation mentale en amont, de comment on s'est chargé, comment on a mariné, comment on a cherché avant que le pas ne se délie. »


Relu la sélection de textes pour le 17 mars. Trouver un équilibre. Aussi sélectionné quelques textes repères, refuges : chez Daniel Biga, chez Fred Griot, chez Daniel Bourrion, chez Mahigan Lepage… Est-ce que nous les lirons ? Les avoir là, comme points d’appui.


Deux devis, deux relances pour des docs pas reçus. Puis aller pisser dans l’herbe du jardin. Je m’applique à ne laisser entrer aucune pensée relevant d’activités alimentaires (c’est impossible !!!) —

vélo, train.


ai entamé (hier ?) une relecture de matériaux et espaces vides pour un récit
ce bazar
(c’est bien ce que je cherchais !)
(mais comme tout
désordre
si on en bouge un petit morceau
est-ce encore le même
désordre ?)

je récris beaucoup
supprime

j’enlève des morceaux
rabote


je sais que je dois aller
avec ce texte
je dois aller dans cette sente
probablement pour en revenir
mais là qu’il faut aller


Voir comment s’organiser. Si c’est bosser encore jusque la fin du printemps, alors le faire. Puis de la langue. S’enfoncer dans langue & jardin. L’année ensuite, ce sera quoi ? Et si c’était traverser l’Afrique ?