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journal permanent | 15 mai 2018

mardi 15 mai 2018, par sebmenard

Nous sommes des ânes.

Nous sommes des ânes.

Voilà ce que je pense à 7h35, enfourant dans le sac du jour une dizaine de bouquins, et le bazar ordinaire.


Retrouver dans le blog de Mahigan la note sur les inachèvements…


Kenneth White, dans En toute candeur :

« (…) tout ce que je présente ici est un petit carnet de notes, quelque chose qui n’a ni commencement, ni milieu, nin fin (c’est que j’aime à voir la vie) et qui, ne partant d’aucunes prémisses, n’atteindra aucune conclusion. Tout ce que j’offre est un peu de spontanéité, un peu de présence. »

Kenneth White, En toute candeur, Mercure de France, p. 20.

(pour Matériaux ?)

ou encore, pour Manger de la terre :

« Le contenu de tout ce que j’écris, c’est : touchez terre à nouveau, revenez à la matria, au monde immédiat. Des millénaires ont dû s’écouler depuis qu’il y a rien eu de tel qu’une vie commune fondée. Le monde originel est un monde matriciel. Je suis écœuré et furieux des idées sublimées et de la réalité pourrie.

Tout ce que je cherche est un peu de réalité originelle. Même si, pour commencer, elle est froide et hivernale. »

Kenneth White, En toute candeur, Mercure de France, pp. 29-30.


Que penser de cette grande nouvelle :
les textes, les poèmes nous attendraient ?

Nous sommes aveugles. Ignorants.

Puis un peu de lumière se fait. Ou de vent. Ou de pluie.
Quelque chose.

Quelques instants.
Puis les choses reprennent.

Travaillons à ces découvertes.

Acharnés.

Trouver, ne pas trouver — ça n’a aucune
sorte
d’importance.