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journal permanent | 12 octobre 2020
lundi 12 octobre 2020, par
Et maintenant je pense au Pays où l’on n’arrive jamais :
« Les deux sœurs de Gaspard menaient grand bruit pendant un jour dans l’auberge Berlicaut. Puis, dès qu’elles s’étaient éloignées avec leurs paretns, tout rentrait dans le grand silence de Laminval. De nouveau le calme des prairies pénétrait jusqu’au fond de la cuisine et l’on entendait bruire la forêt sous les profondeurs du ciel. Les murs répercutaient longuement les pas des habitants qui vaquaient à leurs occupations éternelles. » (André Dhôtel)
J’y pense car, ça qui tourne autour : lieux où le calme et l’intemporalité (qu’est-ce que c’est ?) semblent nous traverser, faire de nous des êtres d’une autre teneur, nous modifier peut-être même. Je pense à des ports de Grèce. À l’eau de la Méditerranée. À l’air des Carpates. À la plaine du Baragan. Avec la langue, je cherche la même chose : une façon de dire ça. Une bordée de mots pour ça.
Rouler à nouveau la nuit. Ou marcher. Car dans ce mouvement, les chants surgissent. Et il me semble qu’il y — (illisible)
des chants >>> voir les miettes de Quelque chose que je rends à la terre — car ils sont peut-être le début d’autre chose — et pour ça, penser à la répétition du n’goni de D.