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journal permanent | 3 novembre 2020

mardi 3 novembre 2020, par sebmenard

Maintenant les bêtes. Quand tu entends, le mot « bête », le mot « animal », à quel être vivant penses-tu en premier ? Comment surgit-il ? Est-ce une image ? Un son ? Un cri ? Une silhouette ? Est-ce encore un mouvement étrange et familier, quelque chose qui te semble toujours avoir été là, mais dont tu prends soudainement la mesure ou, comme on dit, la « conscience » ? Quel est ton animal ? Je veux dire, ton animal totémique ? Comment le sais-tu ? Est-ce qu’il t’arrive, toi aussi, de voir passer des animaux la nuit ? Je veux dire : dans ton sommeil ou dans ce qu’on appelle parfois « les rêves » ? Est-ce que certains de ces animaux parlent ? Penses-tu que, s’ils ne parlent pas, leur présence dans la nuit, je veux dire : dans tes rêves, suffit à comprendre qu’ils te parlent ? Et s’ils te parlent, est-ce un signe, ou un pur délire cérébral, une chimie du corps à prendre « avec précaution » ?


pour #qui
des choses comme
« le contentement de la vie »
« la satisfaction de la relation aux autres »
« la peur de la solitude »

ces choses-là


mise à jour des pistes, pour les questions :

abri, jardin, inquiètude, calme, couvre-feu, effrondrement, réchauffement climatique, enfoncement, fleuve, mots/parole, écriture


à l’abri : c’est quoi « au juste, la phusis ?


Les animaux. As-tu déjà croisé le regard d’un animal ? Ou plutôt, est-ce une chose qui te manque ? Si tu prends le temps d’y penser, considères-tu que « ce regard échangé entre l’homme et l’animal pourrait bien avoir joué un rôle crucial dans le développement de la société humaine ? » Quand tu marches, la nuit, entends-tu ces bêtes là tout autour ? As-tu déjà croisé le regard noir, profond, probablement parcouru d’émtion, d’une bîche ou d’une chevrette, dans le crépuscule et au détour d’un chemin, à la lisière d’une forêt, aux abords d’un champ ?


crépuscule d’orange
jaune, feu
je croise le regard de deux chevrettes
quoi de plus ?
la nuit