troisième version
derrière la vitre la plaine est plate les champs sont ouverts
derrière la vitre le béton est droit cylindres les oies sont en bandes les oies courent et leurs ailes blanc blanc dans le gris
une bagnole blanche file et langue de bitume croise d’Est en Ouest
derrière la vitre une famille est dans son jardin tous debout sous le soleil de Novembre et le toit c’est une rouille
derrière la vitre les champs s’étendent verts les champs s’étendent marrons s’étendent jaunes s’étendent
une volée de bâtiments blancs plein Est et ruines — un berger derrière ses bêtes et décharge — au loin des vaches sont alignées sur une colline jaune jaune
derrière la vitre les trains rouillent — wagons à l’arrêt les herbes hautes et sèches d’une saison terminée
derrière la vitre la plaine est plate et les tiges maïs jaune jaune restent immobiles — un chien court droit dans la terre
derrière la vitre un palais de béton et de toits rouges est au bout d’une langue de bitume — deux charrettes une bécane et deux vélos derrière la vitre — la colline c’est un tas déchets plastiques et les oiseaux volent
derrière la vitre les blocs de béton sont alignés et les vaches mangent c’est la terre
derrière la vitre un type est debout casquette uniforme — les oies s’envolent autour les herbes sèches une charrette chargée attend deux chevaux sur le bitume et la corne d’un train
(tu te souviens avoir marché le long des rails tu te souviens avoir traversé le village et attendre entre les chiens)
derrière la vitre le bruit d’un obturateur et le son du métal les machines bleues sans cesse à tirer quoi de la terre et dans la brume
là une machine tracteur éventre la terre au loin le feu avance à travers les herbes sèches sèches
les camions tous alignés les usines vides vides et les tas de bois vrac — derrière la vitre les chiens sont sur une montagne de déchets dans le ciel bleu bleu les oiseaux s’envolent et les pelleteuses pelletent
derrière la vitre nos corps immobiles à travers les plaines à travers les plaines de l’Est
seconde version
derrière la vitre la plaine est plate les champs sont ouverts
derrière la vitre le béton est droit cylindres les oies sont en bandes les oies courent et leurs ailes blanc blanc dans le gris
une bagnole blanche file et langue de bitume croise d’Est en Ouest
derrière la vitre une famille est dans son jardin tous debout sous le soleil de Novembre et le toit c’est une rouille
derrière la vitre les champs s’étendent verts les champs s’étendent marrons s’étendent jaunes s’étendent
une volée de bâtiments blancs plein Est et ruines- un berger derrière ses bêtes et décharge - au loin des vaches sont alignés sur une colline jaune jaune
derrière la vitre les trains rouillent - wagons à l’arrêt les herbes hautes et sèches d’une saison terminée
derrière la vitre la plaine est plate et les tiges maïs jaune jaune restent immobiles - un chien court droit dans la terre
derrière la vitre un palais de béton et de toits rouges est au bout d’une langue de bitume - deux charrettes une bécane et deux vélos derrière la vitre - la colline c’est un tas déchets plastiques et les oiseaux volent
derrière la vitre les blocs de béton sont alignés et les vaches mangent c’est la terre
derrière la vitre un type est debout casquette uniforme - les oies s’envolent autour les herbes sèches une charrette chargée attend deux chevaux sur le bitume et la corne d’un train
(tu te souviens avoir marché le long des rails tu te souviens avoir traversé le village et attendre entre les chiens)
derrière la vitre le bruit d’un obturateur et le son du métal les machines bleues sans cesse à tirer quoi de la terre et dans la brume
là une machine tracteur éventre la terre au loin le feu avance à travers les herbes sèches sèches
les camions tous alignés les usines vides vides et les tas de bois vrac - derrière la vitre les chiens sont sur une montagne de déchets dans le ciel bleu bleu les oiseaux s’envolent et les pelleteuses pellettent
derrière la vitre nos corps immobiles à travers les plaines à travers les plaines de l’Est