Bureau à nouveau plein est, vue sur le port, au village. Ciel gris bouché même si au loin là-bas, plein est justement, on trouve bien un peu de blanc. Fleuve très calme. Ça s’agite autour de ce grand bateau à la peinture rouge bordeau. Une autre idée, ça : le bureau posé sur un bateau ? Il faudrait alors bien apprendre avant d’en être là.
Il m’en aura fallu du temps pour comprendre que la traversée des États c’est surtout un truc de Walt Withman, plutôt que de Ginsberg. On a les victoires qu’on se donne. (...)
Accueil > Mots-clés > diafragm > Loire
Loire
Articles
-
journal permanent | 14 août 2018
14 août 2018, par sebmenard -
journal permanent | 9 janvier 2022
9 janvier 2022, par sebmenardla natureça n’existe pasdit Philippe Descola(y a plein de détailshein)
soirà marcher seulsous la pluieje cherche le fleuvele fleuve dans la nuit
voilàle fleuve gonfléle fleuve bientôt sorti peut-êtredu lit
quelque chose se lave làje laisse aller
la pluie coulesur le visageet glisses’ajoute sur le manteau
je marchesous l’eauje cherche ça
du dehorsde l’air -
journal permanent | 8 janvier 2021
8 janvier 2021, par sebmenardlongue journée de froid-2°C à 11h
j’aime cette morsureblanche sèchede l’hiver
plusieurs heures de lecturequelques courses alimentaireslongs temps de jeuet de calme avec Z.
vu la Loirelargebrumeuseet comme gonflée
au dedansça travaille toujoursmachinerie
je sais peu à peume détacherde ce dont il fautse détacher
je restelà
pour #qui : ouvrir et ferme par des « je nomme » (en premier : prénoms — puis, moments, regards, remerciements, balbutiements… (...) -
journal permanent | 28 octobre 2017
28 octobre 2017, par sebmenardBrume épaisse.
Le Thomas Vinau nouveau à la librairie
J’ai accumulé des trucs dans l’ordi, maintenant je voudrais m’en débarrasser mais je ne sais plus comment faire.Et puis surtout laisser aller. Laisser aller. Quant à la langue, qu’elle sonne. Tu dis n’importe quoi. Retour vélo.
Le Clézio, L’Extas matérielle, édition Folio :
« Quelque fois, sans raison apparente, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit (quoique ce soit plutôt durant les soirées), je sens un doute qui grandit en moi et (...)