Parfois, apercevoir le soleil couchant depuis la vitre d’un train qui roule vers des lieux inconnus leur suffit. Ils reprennent leur souffle. Ils posent leur tête contre la vitre. Ils respirent lentement. Et l’horizon défile vers leur suite des jours.
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Articles
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Lointains & possibles (95)
30 décembre 2016, par sebmenard -
Lointains & possibles (19)
8 novembre 2016, par sebmenardLe train avance lentement vers le sud. Arrêts, coups de frein, virages. Les trains ne roulent jamais vite dans les virages. Eux vagabonds sont bien, là. Ils regardent le paysage défiler. Ils écoutent les sons du train. Ils écrivent des mots : ils ne voudraient pas oublier. Ils se reposent, les uns contre les autres. Une gare, un quai. Le train s’arrête. Ils ouvrent la porte, pour l’air, pour voir le quai. Sentir, le pays. En bas des marches : deux chiens. Deux chiens errants les observent comme eux (...)
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journal permanent | 17 novembre 2017
17 novembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
À l’îlot du Bois-Vert pour du pain, des pâtes, des légumes — y revenir. Préparer la rencontre de demain. Essai de lecture. Manducation de texte. L’acoustique est bonne ici. Y répéter (tenter à chaque fois quelque chose de nouveau) : ce serait à tenter (mais ce sale rhume — pour dire du texte — pas l’idéal). Bref passage à cette gare vide. Bâtiments murés. Écouter le passage des machines dans le noir. Je suis partagé entre de nombreuses choses (je pense à (...) -
journal permanent | 24 juillet 2017
24 juillet 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
(Juan Rulfo : à qui me fait-il penser ?) — une idée du flux, de l’ambiance, que les trajectoires disent plus, plutôt que (le récit), ce qui me faire dire qu’on ne s’enquiert pas du temps de cette manière.
et tout écrire& langueest là
dans carnet tout le reste pfiut
Soir. Allumé bougie. Suis là dans le frais. J’attends le temps des décisions. J’ai cette quête de l’ours pour ça. Un peu plus sur le fil, l’équilibre ? Ou bien accepter de retourner à (quoi ?). (...) -
journal permanent | 19 septembre 2017
19 septembre 2017, par sebmenardBureau train. Même pour 15 minutes, c’est quelque chose. J’imagine la possibilité de prendre des trains. Je parle des « petits » trains : InterCités, TER, train de nuit… et même fret. Écrire là. Relancer ce projet. Pour l’heure, Stasiuk, Contes de Galicie — il y a quelque chose dans ce passage, c’est ça Stasiuk :
« Il se tenait sur le seuil. La chaleur fuyait par la porte entrouverte, une poule blanche errait dans l’entrée. Sous la sainte image, Wasylczuk assis scrutait l’air lourd et fumait. De l’autre (...) -
journal permanent | 11 septembre 2017
11 septembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Là, à noter ce genre de piste :
« son cheminement recoupe celui de celles et ceux qui se heurtent à un système destructeur, s’épuisent en tentant seul de le faire bouger, puis reviennent à l’essentiel, puiser leur renaissance : dans la forêt »
Train bondé. Pluie. Je repense à ce lieu où écrire.
Derniers soubresauts de l’ours. Je raconte quelque chose de (...) -
journal permanent | 20 octobre 2015
20 octobre 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Train – très lent – et s’arrête à de nombreuses gares – et ces villages isolés de Transylvanie.
Bossé sur une série d’images très lentement.
Le bruit du poêle – le son du bois qui brûle – peut-être pour les monstres des soupapes.
Lire : Beckett — Imagination morte imaginez.
Je cherche des trucs des pistes du côté de Jean Rolin de Volodine – je cherche des livres en numérique – je ne suis pas certain — vraiment pas — de vouloir payer pour des livres sous (...) -
Acolo | 15
27 septembre 2013, par sebmenardImaginons un train — c’est une longue machine lourde et puissante — ce qu’on ressent c’est le fer — le poids du fer sa force — à l’intérieur ça sent la poussière la graisse chaude et les huiles — entre deux wagons ça sent la sueur la bouffe et la pisse — imaginons le paysage : une vaste plaine sur plusieurs centaines de kilomètres — fertile — recouverte de céréales ou bien parcouru par les bêtes — de temps à autre une longue et large langue de bitume semble tracer une voie éphémère dans cette plaine — à (...)
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journal permanent | 16 septembre 2016
16 septembre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Pluies. Je suis un monstre des chemins ne passe pas à voix haute. C’est lent ce travail. Parfois je pense à du ponçage. Mais qu’est-ce qui fait que ça nous importe. Que ça passe à voix haute. Et il n’y a plus de points d’interrogation ici. La présence de la gare en face c’est la possibilité de partir à tout moment. -
journal permanent | 2 mars 2017
2 mars 2017, par sebmenardEst-ce que tu as, toi aussi, dans l’œil, cette petite suite de points qui brillent, dans la nuit, dans la brume, entre les nuages et dans le ciel ?
Oloé : À la pointe du port de Suuresadama, Estonie
58.982070, 22.941700
Tu sais pas encore qu’au port d’Heltermaa il y a une douche, de l’eau potable. C’est le printemps sur l’île. Certains disent que l’hiver on fait route sur la glace, depuis le continent.
Il fait bon. Tu cherches des branches mortes, du petit bois. Quelqu’un a laissé une réserve, (...)