photographie : SebMénard, Syrie, Damas, 2008, Agfa APX100, scan de négatif.
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(qui) lanternes vont flous à travers les ruelles et dans le plein soleil se disent enfin que les ombres — les ombres bougent sans cesse et comme eux fantômes — s’en vont floues à travers les murs et les bagnoles.
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Syrie
Articles
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(qui) lanternes vont flous
31 mai 2011, par sebmenard -
(qui) se voient marcher nus blancs
25 mai 2011, par sebmenardphotographie : SebMénard, Syrie, Damas, 2008, Ilford FP4+, scan de négatif.
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(qui) se voient marcher nus blancs dans le soleil — ils ne savent pas où ils marchent — ils ne savent pas comme ils parlent — ils ne savent pas leurs mondes ils ne savent plus leurs noms ils ne savent plus comment ça marche un corps déjà leurs pas — comment ça marche leurs pieds d’abord un et puis l’autre — un type est allongé à l’ombre qui a les (...) -
liste des soirs
16 avril 2013, par sebmenardUn soir à Damas sur le toit d’un hôtel avec une bouteille de vodka dans une main et quoi dans l’autre — les immeubles autour c’est des ombres noir noir dans le ciel — un soir à Istanbul avec des oiseaux filant sur la mer Maramara — un autre soir à Istanbul dans une auberge bondée la ferraille bleue des lits — un soir à Voineasa dans les Carpates la pluie sur leurs gueules de gosses un soir un peu plus au Nord un peu plus à l’Est et leurs corps crevés raides — un soir dans un bus chargé sueur un soir (...)
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liste des routes
16 avril 2013, par sebmenard[/retour au sommaire/]
Si tu pensais — ce serait sans doute pour tenter de comprendre pourquoi ça fascine une route — bien droite comme ça — une route qui va vers l’horizon — et qu’on voit pas la fin — et qui s’efface.
Mais tu ne penses pas.
Une route comme celle-ci — plein soleil et vent chaud poussière — le bus s’arrête devant une baraque et la fumée s’échappe des barbecues — tous on commande à un type des morceaux de viande et du pain pour les griller — ça sent la fumée de clope et de de viande brûlée — (...) -
journal permanent | 11 juin 2013
11 juin 2013, par sebmenardNote prise en lisant Coup de tête : Guillaume Vissac a une façon de déconstruire la phrase le texte — ou plutôt de le construire mais au plus proche du réel — s’entrecoupent les mots les phrases pour dire très exactement — construire un récit.
Joachim Séné évoque un texte en cours (et non ça ne dérange pas du tout d’en lire un extrait) : en fait on aimerait en voir plus bien sûr — bien sûr — ça me pose cette question de ce qu’on met en ligne — sur les sites — et ce qu’on garde ailleurs — et pourquoi.
En (...) -
journal permanent | 27 mai 2013
27 mai 2013, par sebmenardUne grosse vague je commence un truc qui s’appelle L’odeur du gasoil à la frontière syrienne et qui n’a sans doute aucun rapport avec l’actualité mais pourtant — pas possible se taire et pourtant — j’écris un morceau mais çe ne marche pas — c’est pas ça qu’il faut dire — ça rate et craque — c’est le poème du jour il est inachevé :
Dans la boite de conversation Gmail il y a un rond vert à côté de son nom et puis un message s’affiche — il dit qu’il est rendu il dit que c’est bon ça va et sans doute une ou deux (...) -
(qui) sont dingues et gris
25 mai 2011, par sebmenardphotographie : SebMénard, Syrie, Damas, 2008, Agfa APX100, scan de négatif.
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(qui) sont dingues et gris quittent des villes les vendredis saints — dans l’odeur du bitume et des sueurs ils s’en vont secoués saqués saqués et marchent dans les rues vides comme dans leurs corps et maigres s’en vont — secoués saqués saqués sans savoir c’est quoi vivre savoir et (...) -
L’odeur du gasoil à la frontière syrienne (6/6)
21 avril 2014, par sebmenard6.
...Un matin on se lève il est quatre heures sans doute et peut-être même que la première prière n’est pas encore arrivée — au-dessus de la terrasse on jette un dernier coup d’oeil au souk des pneus mais tout le monde dort — on ferme nos sacs et on marche dans la rue sur le bitume il fait à peine jour à peine nuit c’est l’aube en fait — quand on arrive un vieux bus rouille et bleu et jaune fume et racle dans un bruit de bielles de ferrailles et de poussières au milieu de la cour — on met les sacs dans (...) -
liste des matins
10 avril 2013, par sebmenard[/retour au sommaire/]
Tu t’étais réveillé sous les toits et la ville autour — la gueule contre la vitre et la chaleur dans le bus les verres en plastique les films dans une autre langue — les billets des dollars dans ses mains comme un tas et sa voix.
Tu t’étais réveillé sur la terrasse et sec sec bec ouvert la gueule — un soir après une pluie chaude et poussière les boues s’échappaient à travers le carrelage à travers les gouttières ne métal les pavés tous crasses.
Tu t’étais réveillé vers les cinq (...) -
journal permanent | 3 septembre 2013
3 septembre 2013, par sebmenardAlors j’ai repensé à Nori le Nori — et ça serait le début d’une histoire.