Ça commence vers le milieu de l’après-midi.
Parfois on en parle déjà au matin.
Les lieux de nos nuits se préparent se cherchent et surgissent comme des histoires — des morceaux qu’on tient en bouche sans connaître leur provenance.
Vers seize ou dix-sept heures on pense à l’eau.
On traverse des routes des chemins ou des bleds — c’est la même histoire : on pense à l’eau.
Cinq à six litres par personne : se restaurer — se laver — faire du thé.
On entre dans des villes des shops et des stations-essence — (...)
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studio mobile
Articles
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Nuits
14 septembre 2015, par sebmenard -
journal permanent | 24 mai 2016
24 mai 2016, par sebmenardSarve — Kärdla — Suurrsadam (sur la pointe : Sääremina) (île d’Hiumaa).
Demi-repos.
53km.
Au matin réveil dans la forêt de pins — au bord de l’eau — côté est de l’île — le site Internet estonien qui répertorie des lieux équipés dans la nature signale ce coin — un bon plan quand on arrive du continent en ferry. À recopier des phrases (Marie Cosnay, Hakim Bey) dans le journal ou dans la réserve. Oiseaux. Le soleil à travers les pins.
Hier, aperçu quelques articles à propos du blocage des raffineries en France. (...) -
Outils
1er octobre 2015, par sebmenardJe porte des outils — je prends des notes j’enregistre des sons des images — tout se mélange et c’est ce qui importe.
Je porte des outils car ce que voyager fait vibrer nous tremble à l’intérieur et signe le désir du mouvement (« Le voyage seul ne me suffit pas, l’expérience me l’a confirmé. J’ai besoin de passages vers le nuage » écrit Mahigan Lepage).
Je porte un Macbook Pro — j’écris avec partout — son autonomie — sa légerté — sa solidité.
Je porte un disque dur externe antichocs — mes images originales (...) -
Prise de notes
2 décembre 2015, par sebmenardQuand elles surgisent écrit Constantin Cavafis — oui les mots sans doutes — les attraper.
Au matin quand on a cette phrase en bouche ou ce morceau de langue — allumer la machine et taper là — dans le noir peut-être encore — ou bien alors que les premiers rayons du soleil chauffent déjà l’atmosphère — assis par exemple et taper sur le clavier posé sur le matelas — sortir d’une cabane et s’asseoir dans l’herbe.
Au soir — quand la fatigue terrasse nos corps nos langues mais on a encore une secouée de mots là (...) -
Alors lire
17 septembre 2015, par sebmenardNous nous déplaçons.
Nous nous déplaçons parfois quotidiennement.
Je ne sais pas si on peut dire que nous avons entamé une période nomade.
J’ai besoin de penser ces mots.1
Il y a des périodes ainsi.
Puis nous nous arrêtons : quelques jours dans une ville — au bord d’un fleuve — quelques semaines dans un village.
Le mouvement reprendra.
Notre corps est dans ce mouvement.
Nous avons la tête dans ce mouvement.
Quasiement aucune difficulté à repérer mes objets — les ranger — les retrouver — c’est (...)