Un dernier tour à la ville — on ne devrait pas bouger pendant un mois — puis rouler.
Des idées : beaucoup.
Lu : Martin Page — Manuel d’écriture et de survie.
« On y voit plus clair dès lors qu’on admet que la langue que nous parlons au quotidien n’est pas notre langue. Être libre et lucide, c’est perdre cette familiarité et retrouver notre dialecte d’images qui expriment des pensées et des sensations complexes. Ce n’est qu’en tant qu’étranger que l’on peut comprendre quelque chose. Écrire consiste à (...)
Accueil > Mots-clés > diafragm > Page Martin
Page Martin
Articles
-
journal permanent | 26 octobre 2015
26 octobre 2015, par sebmenard -
journal permanent | 13 octobre 2017
13 octobre 2017, par sebmenardToujours dans le Refonder.
« je me pose la question depuis quelques semaines, mais non, je ferai tout mon possible pour ne pas faire un autre job qu’écrire (en plus de celui de grimpe), je vais me démerder. la prise de risque est là aussi, pas seulement vocationnelle, esthétique.quand on se sait ne pas savoir faire autre de chose de plus judicieux de sa vie, ne pas savoir faire mieux ailleurs, le choix ne se pose finalement tout simplement presque pas. »
plus loin : notion de « Waldgänger » (...) -
journal permanent | 29 avril 2017
29 avril 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Course à pied dès le matin. Frais. Couru dans l’herbe trempé (les chaussures qui se gonflent, épongent).
Le livre de Martin Page est lu et déjà reparti dans d’autres mains — nous en parlons ce jour (penser à recopier quelques pages, au retour du livre).
Puis c’est la Normandie. Nous pensons à la Pologne du printemps passé. Je remonte le fil, là, et là. Cette image, je ne suis pas certain de savoir son lieu. Le texte qui l’accompagne : c’est pour Quitter les (...) -
journal permanent | 21 juillet 2016
21 juillet 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Lu De la pluie. Recopié quelques textes. À la fin — en dernière page — il y a ceci :
« Faisons bon usage de la tempête et de la douceur. »
Ce qui suffit « amplement » à ce jour.
Ça continue — le lis doucement : Traité du zen et de l’entretien des motocyclettes. Réparer. Connaître les machines. Je pense aussi à Mathew B. Crawford (« Éloge du carburateur ») — et à Jean-Claude Michéa.
Parfois je photographie ma table de travail. Souvent. Je ne « cherche » pas à « (...) -
journal permanent | 20 juillet 2016
20 juillet 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Ai récupéré De la pluie et une pince micro pour MD441 — à la bibliothèque Soleil gasoil est là et est au rayon poésie — comment est-il arrivé là ? Le soir des mots on essaie des trucs (branché le MD441 sur un ampli de guitare — et ça sonne pas si mal) — quelques notes : peut-être en fait prendre les choses en main — ça veut dire donner des indications — plus d’indications — des décisions à prendre — des ambiances à décrire (quelqu’un dit qu’il y a quand même un risque (...) -
journal permanent | 15 novembre 2015
15 novembre 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Sur Twitter il y a désormais plus de photographies de personnes décédées que de personnes recherchées.
Terminé Je suis un dragon – les circonstances sont particulières — c’est encore un livre qui donne envie d’écrire — et j’aime beaucoup les livres qui donnent envie d’écrire.
C’est étrange : ai préféré ne pas écrire beaucoup ne surtout rien mettre en ligne hier – peut-être la même chose aujourd’hui.
Lentement nettoyé un vélo – changée une paire de freins – graissé (...) -
Looser magnifique
8 décembre 2015, par sebmenardNous étions partis chercher le poème — chercher la route — chercher le jour — chercher les pluies l’image et le récit — chercher l’affonnement — chercher l’appuiement — la dinguerie — les shops néons bleus dans le noir — et les herbes hautes soufflées par le vent chaud. Nous étions partis chercher les bêtes — chercher notre héros un asphalte et des liquides — chercher des ombres — des rocs et des mers — nous étions partis chercher le nom des vents — celui des Hommes — et notre respiration. Nous étions partis (...)
-
journal permanent | 20 avril 2017
20 avril 2017, par sebmenardMe suis surpris à tenir des notes, non pas des notes, des sons, que j’imagine, à dire, à sonner, peut-être plus tôt, dans ce truc, tout au bout du chemin. Avec looper. Quelque chose donc, comme ça : le tout au bout du chemin qui se répète, auquel s’ajoute des trucs tenus du genre « ahoooooo ». Mais c'est peut-être pas si mal.
On n’écrit jamais ce qu’on croit devoir écrire. Probablement parce qu’il n’y a rien à écrire. Je me retrouve avec ce bout du chemin alors que, où allais-je, déjà, au début ?
C’est (...) -
Page, Martin | De la pluie
8 août 2016, par sebmenardLa pluie est invicible.
Tout se flétrit et disparaît, mais la pluie demeure, plus dure que le platine et le diamant. Je la sens vaste et tranquille. Je m’adosse contre son flanc et écoute sa respiration de monstre bienveillant.
p.22
Nous éclosons dès que la pluie tombe.
La fertilité est une disposition de l’esprit. Des bourgeons, de jeunes feuilles, des idées poussent. Nous en récoltons les fruits.
Une pluie de météorites a donné vie à la Terre.
Que peut engendrer une pluie sur notre peau ? Les (...) -
Blocs | 46
28 août 2019, par sebmenardet c’est sûr, c’est sûr, c’est sûr on recommence et rattaque et rate-rate et de mieux en mieux l’espérons, l’affonons, l’avonçons, l’enfonçons — nous enfonçons dans notre éloge de la cabane, éloge de la main, éloge de la pluie, éloge de la poussière, éloge de la vie sauvage — mais qu’est-ce que c’est LE SAUVAGE ? — et nous l’usons la vie, le corps, le langage nous l’usons jusqu’à quoi ? — une source et le souffle PREMIER oui mais n’oublie pas : le vocabulaire parlé est moins riche que les impressions de la main (...)
0 | 10