et si qu’un poème tente de vaillamment de s’obstiner à tenir debout sur le vent des misères, des tristesses, des coups raides, des écorchés, des brisés, des cassés, des malmenés, et de phrases bancales en bazar d’idées ou de violences en uppercut — si qu’un humain s’y essaie et vérifie combien de temps tenir debout sur le vent oui, si celui-ci a parcouru des montagnes et des forêts, s’est nourri de grands arbres, de vieux sages, ce que d’une certaine manière un poète ou un humain, un travailleur social, (...)
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Emaz Antoine
Articles
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Blocs | 103
20 septembre 2019, par sebmenard -
journal permanent | 23 novembre 2012
23 novembre 2012, par sebmenardL’article de Guillaume Vissac — à propos des versions sur le web — il dit "l’accès libre aux versions précédentes et aux corrections faites, ça c’est un truc pour moi central et hyper important dans ce que peut apporter l’écriture web et je lui dis ça peut être plus que simplement mettre les différentes versions en ligne et Spip peut le faire, c‘est juste qu’il faut creuser pour que ça marche "
— et c’est vrai ici aussi sans doute c’est quelque chose d’assez important — laisser en ligne les différentes (...) -
journal permanent | 29 novembre 2018
29 novembre 2018, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
j’ai des notes dans le carnet
je garde aussi la page 115 de planche pour cette piste d’écriture à venir
suis parti en colère pour la journée et je n’arrive pas à voir ça mieuxce fait tout simple que la journée de travail attrape tout le tempset que donc les quelques trente à quarante-cinq minutes d’air libre du matin me sont d’une extrême nécessité
ces minuteselles font tenir en place tout le reste du jour
et donc si je ne les ai pas — est-ce que ça tient encore (...) -
Emaz, Antoine | Planche
12 août 2017, par sebmenard« Ce que j’appelle « justesse », c’est entendre au bout du poème une sorte de continu sonore sans heurt ni pause ni variation. Que je sois le seul à l’entendre ne change rien à l’affaire : il me faut cette « haute note jaune », stridente, faible, mais continue. Qu’ensuite le poème soit droit ou cassé, bancal ou équilibré, construit ou ruiné… Je veux ce son »
p. 8
« Deux plaquettes de Roger Lahu : Pas facile d’attraper la queue du singe et En joue ! Feu ! Il y a vraiment chez lui une position « beat » qui ne (...) -
journal permanent | 9 décembre 2013
9 décembre 2013, par sebmenardConstat de grosse fatigue – même plus le jus pour lire écrire dans la respiration du train (déjà – dire ça : la respiration du train).
Ils nous refont le coup de la rail glissante – ce qui est assez hallucinant quand on sait comme les trains circulent de par le monde – pour la sémantique : un retard dû à une rail très très glissante.
En préparant des fiches pour les jeunes j’utilise Pages et me rends compte que certains réflexes Markdown apparaissent : je les tape ainsi – suis dans un entre-deux des (...) -
journal permanent | 11 octobre 2014
11 octobre 2014, par sebmenardXavier La tête dans le guidon dit que les grosses boites qui vendent des pièces à prix cassé sans service ni même soutien aux petits artisans qui le font à leur place ça le fait pas – tout à fait d’accord avec ça et je me sens idiot avec les portes-bagages en acier venus d’Allemagne – on passait là pour un pneu ça sera un cross – cet endroit et les bouquins partout – un atelier vélo librairie – tu penses…
Le soir dans la salle du T’es Rock Coco on écoute des sons pas mal du tout – longtemps que pas venu là – (...) -
prémices | Dans souffle
10 novembre 2017, par sebmenardc’est làc’est dans souffledans soufflementdans soufflationsoufflage
c’est làdans souffledans l’essoufflel’essoufflement
dans l’échoue
j’échouej’échoue mieuxj’échoue mieux encorec’est dans ça
dans brâme — dans brâme brâme — dans brâme — dans brâme silence
et le micprend toutprend tout bruittout brouhahatout brasse toutbredouilletout dans le bazar bouillebouille boue bouillebredouille
ça prend toutsale ganguegangue surtout la gangue comme dans le POÈME DE LA GANGUEet (...) -
journal permanent | 18 novembre 2013
18 novembre 2013, par sebmenardDans le train du matin qu’est-ce qui me retient de ne pas dire à mes deux voisins que non — tel parti de droite n’est pas acceptable — émet des idées racistes ce qui est encore (heureusement) un délit et non pas une opinion voilà très exactement et puis cette violence des riches — est-ce qu’ils la sentent est-ce qu’ils ont prévu le retour du boomerang pleine gueule bientôt — mais je ne dis rien — presque rien.
La sensation de l’air frais contre la peau contre les joues contre les mains — en remontant la (...) -
journal permanent | 7 janvier 2013
7 janvier 2013, par sebmenardTrain — nuit noire — rien voir — je cherche le fleuve mais rien — je lis François Bon dans Gruml — agrégateur de flux RSS — j’enchaîne les articles de la série Proust que je n’ai pas lus — je les prends à rebours du moment de publication.
Boulot — mettre les choses au clair — rapidement — établir le plan précis pour l’avenir (incapable) — tracer des lignes — partager diviser le temps (c’est ça).
Journée boulot — rien vu — le soir dans le train qui file j’aimerais avoir l’appareil photo — je regarde à travers (...) -
journal permanent | 21 janvier 2013
21 janvier 2013, par sebmenardTrain — pas possible de mettre le son dans le corps — conversations qui s’ancrent dans l’oreille alors qu’on n’en veut pas. Un morceau de la série j’ai écrit un truc — je sais que ce n’est pas terminé — je sais que ça pousse régulièrement — c’est toujours dans le train — et souvent dans la fatigue de la journée — mais ça n’empêche — ce que dit Antoine Emaz — la tension du boulot — en réalité l’énergie que l’on déplace pour cela — l’énergie dans laquelle on positionne notre corps — elle est peut-être bonne pour les (...)