Travail : le public (déteste ce mot) concerné par mes actions est très dur — et il faudrait s’interroger sur les objectifs donnés — mais tout de même : faire accepter l’idée de l’erreur — arriver à ce point d’échange considérant l’erreur comme une progression — cette difficulté.
| note |
en fait
faire comme ils ont fait :
un terrain pour y mettre
un endroit où dormir
tendrement
pour se chauffer
pour écouter les jours
et nos corps
Sinon j’ai entendu la chose suivante : “le grillage de 7 mètres de (...)
Accueil > Mots-clés > diafragm > travail
travail
Articles
-
journal permanent | 5 mai 2014
5 mai 2014, par sebmenard -
journal permanent | 6 mai 2014
6 mai 2014, par sebmenardKarl Dubost :
Par la vente de nos données personnelles, nous acceptons de nous transformer en bien de consommation. Ainsi nous soumettons notre propre existence aux lois du marché. Notre valeur dépend alors de l’intérêt que nous représentons pour ces compagnies. Le profit réalisé par la vente du flux de nos activités sera fortement dépendant du détail et de la qualité des données que nous partageons. Puisque nous sommes produits, nous transformons notre existence comme un produit à améliorer. Nous (...) -
journal permanent | 9 avril 2014
9 avril 2014, par sebmenardTravail : ce qu’on peut dire et ce qu’on ne peut pas dire – ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire.
Une usure et on perd les mots : je veux dire le soir et le moment où ça s’éteint et on sait que le jour entier – c’est ça la fatigue – et qui se répète : usure (on se retrouve à prendre des trucs en note un œil quasi endormi allongé le soir et tapant sur le clavier tactile d’un ipod)
La lumière de la lune sur le sol du salon : je pense alors à la lumière de la lune dans le ciel quand on dort (...) -
journal permanent | 6 mars 2015
6 mars 2015, par sebmenardÀ un moment elle dit qu’on pourrait vendre des images dans les villes – genre on fait tirer des images et on vend des images à l’ombre – comme ça au bord d’une route ou bien comme si c’était un marché.
Travail : se taire n’est pas toujours possible – ni la bonne solution – pourtant parfois un raccourci simple et utile – ce que je ne fais pas ce jour.
Travail (bis) : L’exercice du penser – vraisemblablement fait peur – pire – le penser chez l’autre fait très peur – on préfère se cacher – dire que le (...) -
journal permanent | 16 mars 2015
16 mars 2015, par sebmenardAlors voilà – les jours ne suffisent plus : ils sont trop courts et les routes se font attendre : on observe des choses souvent imaginées – on ne sait plus rien : on attend de voir – on attend encore un peu : mais de quoi parle-t-on – on n’écrit plus les points d’interrogation : quoi donc si les mots tiennent – on parle de soupes de pains d’herbes et de tisanes – on imagine des feux des nuits des vents – on appuie sur le déclencheur on tourne des pages – on essaie de penser encore – un (...)
-
journal permanent | 14 juin 2013
14 juin 2013, par sebmenardUsé même si pas un an mais usé quand même de faire le trajet tous les jours — c’est au total deux heures quinze de transport aller-retour en combinant vélo train marche — pendant la moitié de ce temps environ je peux faire quelque chose c’est lire penser écrire corriger des trucs préparer pour le boulot — mais tout de même — par exemple avec la fatigue additionnée au soir je n’écris quasiment rien — un morceau de la route — et chaque phrase c’est une dizaine de minutes.
Pour gagner de l’argent il faut (...) -
journal permanent | 21 mai 2013
21 mai 2013, par sebmenardParis avec les jeunes — ne pas oublier que c’est autant apprendre le déplacement — le train et le métro — qu’apprendre à arpenter — être dans la ville. Jean-Christophe Bailly est sur mon chemin de lecteur depuis un petit moment — même si pas encore vraiment pris langue — note tout de même ceci (article en ligne sur Mediapart) :
Non seulement pour les architectes, les urbanistes, mais en gros pour tous les responsables, il devrait y avoir des cours de lenteur, de ralentissement. Pas du tout des cours de (...) -
Blocs | 13
22 juillet 2019, par sebmenardhomme je connais ton chemin jusqu’ici, cette façon de raconter la vie, je connais ton image de la vie : un sable à creuser / de l’eau à y trouver ou encore, je connais comme c’était pour renvoyer le corps de ta vieille mère morte ici, en Europe dans cette foutue vielle Europe ta mère, maman, mama, oumi morte-morte après tous ces foutus kilomètres dans la boue, la crasse et la chaleur mais pas besoin de le dire, d’en parler, de le redire encore j’entends ta voix oui c’est ça — j’entends ta (...)
-
Blocs | 33
31 juillet 2019, par sebmenardapnée (n.f.) : trouver un sens à tout ce bazar de route, de rails, de fatigue, d’horaires, de factures, d’usure et puis — et puis écrire ici ou là, choisir la bonne question, chercher un sens aux gestes qui n'en sont plus, chercher de vieux gestes, gestes anciens, gestes premiers — et ça s’enfonce la vie ça s’obstine de continuer, encore, faire taire cette vieille inquiétude toujours revenue là, l’angoisse là dans tête qu'on ne peut plus — méditation coupée par train, par banalités, choses de (...)
-
journal permanent | 2 décembre 2013
2 décembre 2013, par sebmenardC’est souvent dans l’endormissement de la carcasse et du corps que surgit — infaillible et indestructible — l’urgence de lire écrire — je veux dire c’est quand le travail c’est trop quand ça s’épuise et qu’on n’a plus le temps plus l’énergie plus le jus que ça apparaît comme un évidence et une résistance.
Pour quelle raison — choses qui ne s’expliquent pas (en faire la liste Sei Shonagon) — avoir téléchargé dès le matin le fichier Zip de Contre — ça ne s’explique pas (découverte au passage de la licence Art (...)
0 | ... | 10 | 20 | 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | 90 | ... | 310