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...Dans ce quartier de la ville on cherche le bon plan sans le trouver — il fait quarante-cinq degrés sans doute et on vient de traverser un morceau du désert — dans nos sacs il y a du sable c’est pas parce qu’on voulait l’emmener mais il s’est glissé là — sur le bitume on va d’une bagnole à une autre on voulait retrouver une grosse américaine — non en fait on voulait retrouver la grosse américaine celle qu’on avait eue à l’aller et surtout le type avec les michtos pour qu’il appuie sur l’accélérateur (...)
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Palestine
Articles
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L’odeur du gasoil à la frontière syrienne (3/6)
18 avril 2014, par sebmenard -
On avait pris le petit quatre quatre blanc
23 mars 2011, par sebmenard**seconde version
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On avait pris le petit quatre quatre blanc et on allait dans les rues — on n’avait pas besoin de carte on roulait à travers les immeubles — on s’arrêtait de temps à autre et on faisait quelques photos — il y avait le mur au loin et le soleil tombait — le bitume encore chaud les panneaux publicitaires les sirènes les gosses qui passent les bouteilles à la main et les files de bagnoles toutes klaxonnent. **première version
on avait pris le petit quatre (...) -
Elle t’avait offert ce bouquin et tu l’avais lu très vite
26 mars 2011, par sebmenard**seconde version
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Elle t’avait offert ce bouquin et tu l’avais lu très vite — d’ailleurs tu ne partais jamais en voyage sans un — il était là — il était un peu abimé — le sac à dos la poussière dans la chambre de Ramallah — mais [il était là-> -
(qui) attendent à l’ombre
15 juin 2011, par sebmenardphotographie : SebMénard, Jérusalem, 2008, Agfa APX100, scan de négatif.
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(qui) attendent à l’ombre pendant que les voix des gosses et leurs ballons sur les pavés sacrés — sacrés comme le soleil et toute une ville entière sacrée — sacrée comme leurs gueules toutes marron et tout autour les fusils sont là. -
journal permanent | 15 novembre 2014
15 novembre 2014, par sebmenardUne autre Palestine : Andrea et Magda – The Palestinian dream – aussi ce que j’y ai vu.
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C’était les nuits
2 avril 2011, par sebmenard**seconde version
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C’était les nuits — à Ramallah les étoiles sont vert bleu et dans le frais des nuits les bagnoles filent il y a l’appel à la prière il y a les cartes qui tombent sur le béton — l’odeur du narguilé et les immeubles vides on dirait des fantômes de béton noir noir [[(...) il y a un immeuble il est plus haut encore que celui-là — peut-être douze étages — ils sont pleins à Ramallah qui montent bien droits bétons le jour — quand le soleil donne plein dessus les fenêtres (...) -
Perec, dedans l’espace
3 février 2011, par AnCé t.Trajet pour aller d’un aéroport point A à un point B soit une ville située à une mini-centaine de kilomètres mais dans un autre pays non-reconnu comme tel, en passant par un point C ville revendiquée par tous à 15 kilomètres de la destination : le trajet dure quatre heures en moyenne.
Tu pourrais parler des gens que tu as croisés – ceux qui t’ont aidée à trouver ton chemin et quel bus prendre - ceux qui t’ont fait peur – les soldats de l’aéroport les ados de 18 ans en tenue avec fusil sur l’épaule – puis (...) -
Au virage le camion a mis un coup de volant sur la gauche
23 janvier 2011, par sebmenard**seconde version
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Au virage le camion jaune a mis un coup de volant sur la gauche c’est parce que il y avait un caillou là — une poubelle brûle dans la nuit et on ne sait même plus ce que ça sent avec le frais avec la sueur sur les corps d’habitude il y a le coucher de soleil sur la montagne en face [[(...) et on pourrait tout reprendre la sortie la place du village au camp la mosquée les néons verts la vache retournée dans la rue et le sang qui pisse — le vent frais du (...) -
C’était un matin il faisait chaud
23 mars 2011, par sebmenard**seconde version
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C’était un matin il faisait chaud et tu avais déjà manqué deux bus — les rues étaient vides et c’était vendredi — en arrivant au checkpoint les fusils les bagnoles militaires les types en treillis les caméras la chaleur et le vent chaud là qui soulève la poussière. **première version
c’était un matin il faisait chaud et tu avais déjà manqué deux bus (...) -
Le dialogue à rien qu’un seul qui parle
25 décembre 2010, par AnCé t.La vieille ville de Naplouse c’était un vendredi – on est arrivé en service après avoir traversé de grandes plaines – personne dans les rues à entendre les minarets seulement – dans une ruelle la tête passe à travers une porte – ce sont d’anciens termes il y a encore les squelettes des fontaines au centre – la pierre est belle - « you want to go inside ? There’re friend of mine » quatre hommes là – la face bien marquée par la vie, l’intifada même - « welcome my friend » fou comme une relation humaine peut (...)