Michon, Pierre

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  22 août 2019, par sebmenard

  sans savoir quoi en faire et marchant mâchant truc idiot du genre : et toi cormoran que j’ai vu voler — continuant marche et mâche continuant continuant continuant.
  Oui, la reconnaissance existe, mais pas où on la cherche. Elle ne vient pas après coup, ni des autres. Elle vient d’ailleurs, et pendant qu’on écrit, quand ce qu’on écrit est une grande lanterne éblouissante et non pas cette vessie dégonflée qu’est un livre fini. La reconnaissance, c’est peut-être, c’est assurément, quand seul on écrit, dans (...)

• journal permanent | 11 octobre 2017
  11 octobre 2017, par sebmenard

  À la fin de « Cabane d’hiver » de Fred Griot, cette citation :
  « Une lampe à la main, nuit de neige en montagneDans le silence nocturne les flocons s’envolent librementLe vrai, le faux, quelle importance ?Ryõkan »
  Lecture sur le blog de Joachim Sené :
  « Faire confiance aux mots, se lancer dedans, sans penser pouvoir maîtriser quoi que ce soit. »
  Pierre Michon, entretien avec Marianne Alphant, 1996, Revue parlée de Beaubourg :
  « Je ne peux rien faire sans cet arrière-monde. Que je connais peu, (...)

• journal permanent | 10 août 2020
  10 août 2020, par sebmenard

  30°Cretour du dehors
  suis là à l’établitriture livremachineordinateur
  mort de Stieglerexplosion à BeyrouthVies minuscules ouvert là (p. 58 : « Le réel, ou ce qui se veut donner pour tel, reparut. »)
  factures « à payerdès réception »
  je chercheune façon de ne pas quitterce qui s’est installéen dedans