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C’était le matin — tu n’avais pas beaucoup dormi et le jour s’était levé sur Tel Aviv — tu avais filé dans les couloirs de l’aéroport — tu avais marché avec ton sac tu étais monté dans un mini-bus jaune — et tu te rappelles la brume — les nuages blancs dans le bleu le matin sur la route entre Tel Aviv et Jérusalem — le son dans les écouteurs — et la ville à peine éveillée les trottoirs autour de la porte de Damas — la fumée de cigarette du taxi ce qu’il te dit — (...)
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Jérusalem
Articles
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C’était le matin
21 mars 2011, par sebmenard -
Perec, dedans l’espace
3 février 2011, par AnCé t.Trajet pour aller d’un aéroport point A à un point B soit une ville située à une mini-centaine de kilomètres mais dans un autre pays non-reconnu comme tel, en passant par un point C ville revendiquée par tous à 15 kilomètres de la destination : le trajet dure quatre heures en moyenne.
Tu pourrais parler des gens que tu as croisés – ceux qui t’ont aidée à trouver ton chemin et quel bus prendre - ceux qui t’ont fait peur – les soldats de l’aéroport les ados de 18 ans en tenue avec fusil sur l’épaule – puis (...) -
Ruben, Emmanuel | Jérusalem terrestre
3 juillet 2017, par sebmenard« Le mur est tout le contraire d’une frontière. Normalement, lorsque vous traversez une frontière — prenons une vraie frontière, genre entre le Pérou et l’Équateur, deux pays qui ne s’entendent pas à merveille — vous quittez les autorités du premier pays pour les autorités du second : les uniformes sont coupés différemment, les bérets n’ont pas la même couleur, la monnaie change et parfois la langue, etc. Ici, Tsahal veille de part et d’autre du mur. Sur la route de Ramallah à Naplouse on croisera au moins (...)
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(qui) attendent à l’ombre
15 juin 2011, par sebmenardphotographie : SebMénard, Jérusalem, 2008, Agfa APX100, scan de négatif.
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(qui) attendent à l’ombre pendant que les voix des gosses et leurs ballons sur les pavés sacrés — sacrés comme le soleil et toute une ville entière sacrée — sacrée comme leurs gueules toutes marron et tout autour les fusils sont là. -
je n’ai jamais décrit votre visage
20 janvier 2011, par AnCé t. , sebmenardtu n’as jamais vu son visage mais un rabbin dans le bus à Jérusalem – elle te l’a dit
Le vendeur de boucles d’oreilles – vieille ville de jérusalem – petit -
il a dit que c’était intifada il a aussi dit qu’le vendredi il passe le mur en sautant au d’ssus avec une corde (avec un oeil de travers et la cicatrice sur le front)
Nelly – CCF – chaussures vertes dégotées dans un p’tit magasin d’la rue à côté
la gueule d’une vache ça t’revient aussi bien qu’un visage et l’sang qui sort la tête en bas
Fathi – (...) -
On était assis à la terrasse de ce bar
20 mars 2011, par sebmenard**seconde version
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On était assis à la terrasse de ce bar et le vin rouge et les internationaux tous autour les assiettes de pâtes et le vin rouge (encore) [[(...) après tout le vin rouge était bu après il t’avait dit tu prends la voiture et tu avais roulé dans la nuit et les phares dans le noir — et le bitume les trottoirs rouge blanc dans la nuit tu ne connaissais pas vraiment la route mais tu avais reconnu le camp — en arrivant en haut du virage il y avait un (...) -
(qui) ne s’imaginaient pas poussières
15 juin 2011, par sebmenardphotographie : SebMénard, Jérusalem, 2008, Agfa APX100, scan de négatif.
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(qui) ne s’imaginaient pas poussières — terriblement poussières et le temps est là qui va lent entre les rues leurs sueurs et leurs corps peu à peu maigres — ce qu’ils se disent dans le noir de la nuit — ce qu’ils se disent sur le bitume — ce qui ne se dit pas — surtout pas — poussières et grand (...) -
C’était les nuits
2 avril 2011, par sebmenard**seconde version
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C’était les nuits — à Ramallah les étoiles sont vert bleu et dans le frais des nuits les bagnoles filent il y a l’appel à la prière il y a les cartes qui tombent sur le béton — l’odeur du narguilé et les immeubles vides on dirait des fantômes de béton noir noir [[(...) il y a un immeuble il est plus haut encore que celui-là — peut-être douze étages — ils sont pleins à Ramallah qui montent bien droits bétons le jour — quand le soleil donne plein dessus les fenêtres (...) -
matins dont tu te souviens, avec les fantômes | 2
31 mai 2011, par sebmenardlistes des matins dont tu te souviens (avec les fantômes) (première partie)
tu t’étais réveillé sous les toits et la ville autour
tu t’étais réveillé la gueule contre la vitre et la chaleur dans le bus les verres en plastiques les films dans une autre langue
tu t’étais réveillé les billets dollars dans ses mains comme un tas et sa voix
tu t’étais réveillé sur la terrasse et sec sec bec ouvert la gueule
tu t’étais réveillé un soir après une pluie chaude et poussière les boues s’échappaient à travers le (...) -
A Jérusalem, tu n’as rien compris
9 juillet 2011, par sebmenard2troisième version2
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À Jérusalem tu n’as rien compris — à Jérusalem les types attendent devant la porte de Damas — ils ont des fusils mitrailleurs et des lunettes de soleil ils regardent les gens passer dans leurs gilets pare-balles.
À Jérusalem tu n’as rien compris — tu as transpiré en arrivant en haut du Mont des Oliviers — il y avait les cailloux posés sur les tombes et des groupes de jeunes en treillis des groupes de jeunes avec des fusils mitrailleurs — le ciel était beau et (...)
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