J’observe leur façon de chercher un lieu. Leur façon de retrouver un lieu. Leur façon de nommer les lieux. J’observe comme ils tournent devant la carte et comme ils peinent à nommer leurs routes. J’observe ça. J’écoute. Voici un autre parcours : Y. a traveré l’Afrique de l’Est en remontant vers le nord. Elle est passée par la Libye. Elle s’est embarquée sur une barque pneumatique. Elle ne sait plus nommer Lampedusa. Sur un cahier, elle tente de nombreuses graphies. Elle dit que dans sa langue même dans sa (...)
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Qui
Articles
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journal permanent | 20 mai 2021
20 mai 2021, par sebmenard -
journal permanent | 27 juillet 2022
27 juillet 2022, par sebmenardl’énergie chamanique du poèmec’est quoi ?
Heal
j’écoute accueille
le pompil est aux lendemainsle zigène…
qui saventquand elles surgissentc’est là maintenantet il ne faut surtout pasattendre
un son continusur lequel il y a des surgissementsc’est ça que je cherche
qui ont entenduparoles lointaines filialesl’à quoi bon continuer d’abordrépondre à cette questionavant toutes les autres -
journal permanent | 15 mars 2021
15 mars 2021, par sebmenardmaintenant que les jours rallongentj’entends commec’était parfois difficilele chemin jusqu’icitellementque les mots la paroletout s’oublieet que la poésie alorsça serait quoià la finplus personnene saitet pourquoiêtre là
qui parlentlangues lointaines languesoubliées« en chemin »dans une merdans le froid la poussièreet la peurcomment ça se dit -
journal permanent | 7 juillet 2021
7 juillet 2021, par sebmenard« En terre étrangèreregardant les oies sauvagesje songe au pays »Iboshi Hokuto
je note ça
je l’écris sur un tableau blanc avec un feutre effaçable -
journal permanent | 16 décembre 2020
16 décembre 2020, par sebmenardconfiscation : confiscation du soleil, du lever du jour, du nocturne, du bruit des bêtes, confiscation de la nuit, des étoiles, du bruit des bêtes la nuit, de leur parlage (elles nous parlent)
Qui : pas de chants, pas de chœurs, surtout pas ! des noms, beaucoup de noms ? mais tellement croisés, comment faire ? -
journal permanent | 21 décembre 2020
21 décembre 2020, par sebmenardDaniel Howald, aus sujet d’Alice Miller (Who’s afraid of Alice Miller ?)
« C’est une victime indirecte de l'Holocause et son histoire, celle de son illustre mère, est un exemple montrant que la Seconde guerre n’est pas terminée. Qu’elle se poursuit à notre insue dans les familles. Mais on ne veut pas le voir ! Imaginez l’avenir de tous ces réfugiés, qui arrivent aujourd’hui avec des traumatismes de guerre et qui auront des enfants ! »
(pour (...) -
journal permanent | 20 janvier 2021
20 janvier 2021, par sebmenardgros de ventau soirtête un peuusée du jourpourtantcomme à chaque foisle soirtenter de commencer encorequelque chose
peut-être un galopet l'attendre
qui tombentin loveen amour habibi du payset te racontentdes histoires simpleset magnifiquesde gens simpleset magnifiquesparce qu'aprèstout ce tempset tout ça hein
qui ont penséà apprendre la langueà stopperla course dingueaprès quelques semainesà Calaisparce qu'à Calaison ne finit pasles (...) -
journal permanent | 21 mars 2022
21 mars 2022, par sebmenardqui se posentdes questions d’importanceet demandentcomment être meilleure personnecomment vivredans cette solitudecomment tenirsans famille comment êtredans tout ce sielnceils te le disentil y a quelque chosequi voudrait sortir là(elle montreson ventresa poitrineson corps)
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journal permanent | 28 mars 2022
28 mars 2022, par sebmenardqui soulagéde parlerlangue françaisecarça fait du biende direce qu’il faut dire
qui parle languepas guerre et en paix vontgrâce à doncles mots les mots les mots
qui tendre langue— langue tendresse parce quelangue refugeet dedans tiennent
qui l’existence, la viequant ça vient les motsdans le plus grand désordreet presque vacarmece brouhahaessentiel tu voisça libère, carrément -
journal permanent | 23 mai 2022
23 mai 2022, par sebmenardà l’abri : une montagne et des tortues ça refuge l’enfance d’y croire mais les montagnes sont montagnes et grandes, quelle évidence — la poésie nous l’échouons les corps pareils et moi j’avais mal aux jambes et plus de force comme on dit sinon pour l’amour dans une pension bien à l’abri bien endormi.
qui se demande pourquoi venu là« au monde » certains jourset d’autres nond’accord d’accordqui décide ça hein
qui se savent trise et nommentça tristesans jamais savoir c’est dur le direet pourquoi la vie
qui ont (...)