sur la routequelque chose parles’enfuit
À l’abri des forêts décimées : courts récits, alternant avec des chants (pensé en écoutant Sébastien Chevillard).
quelque chose s’éclaircit : une façon de courir dans la nuit dans la brume, sous la pluie, c'est ça, y revenir (mais quoi ? le poème ? la voix ? le rythme ? une émotion ? (qu’est-ce que c’est ?) une impression ?)
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à l’abri des forêts décimées
Articles
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journal permanent | 15 décembre 2020
15 décembre 2020, par sebmenard -
journal permanent | 10 mai 2022
10 mai 2022, par sebmenardBarbara Glowczewski.
à l’abri : je pense au temps longs lents des soirs, des repos de bivouac, des arrêts-villes caravanes -
journal permanent | 2 octobre 2021
2 octobre 2021, par sebmenardÀ l’abri : Alors quand les pluies viennent je suis comme une bête en errance et heureuse — je rentre en détours — j’attends la levée des graines et d’autres choses aussi — la pluie jetée sur la vitre car je suis dans l’abri, tout est là.
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journal permanent | 15 novembre 2021
15 novembre 2021, par sebmenardà l’abri :
les arbres à boules oranges dans les rues des villagesle pommier sauvage plein de petites pommes sucrées rouge rougeun verger public planté par la commune
maintenant que les jours s’effacentje cherche à me ré-ensauvagercomme on dit
j’écoute d’étranges récitsde pertede disparitiond’oubli etde titres de séjour
je prends noteet silence -
journal permanent | 8 décembre 2021
8 décembre 2021, par sebmenardles lucioles dans l’herbe de l’étéles insectes sur le pare-brise d’une voitureles hirondelles tout autour de la maison
retrouver la page 60 du Qu’est-ce de Ko Un traduit par No Mi-Sug et Alain Génétiot
qui écrit avoirdes difficultésc’est comment dire ça
qui parfois c’est comme grande pudeuret ton récittu peux te le faire le filmje grandir en Afghanistanma petite fille me dit jet’aime ma mamanen France dans sa langueet la miennela nôtre nous fêterYalda grande grande nuit
j’aimerais ça aussiqu’on se (...) -
journal permanent | 21 décembre 2021
21 décembre 2021, par sebmenardA. est loin
belle journée de froid secgros coup de blanc sur le dehors
tâcher d’observer ça au jardinvoir ce qui restece qui tientcommentcombien de tempsprendre note(mettre la boîte en métalgrisequi traîne au garagedans la petite serredu grand potage ?)
maintenant que les jours s’effacent :
feu le soirseulsZ. et moi
grande flamme dans nuitnous écoutons le feu
nous faisons cuire de petits painsà la farine de pois chichesnous chauffons de l’eaupour une tisane
lentement tout s’éteint
puis la (...) -
journal permanent | 15 février 2023
15 février 2023, par sebmenardà l’abri des forêts décimées s’amincit de plus en plus — continuer ça. L’imprimer pour faire une relecture au stylo ?
à l’abri des forêts décimées finit sur les mots « la vie ». maintenant que les jours finit sur les mots « la vie ».
qui
peut-être que ce sera prêt, je veux dire, assez amoncelé pour en faire une lecture exigeante, prêt à supprimer tout ce qui dépasse
garder l’essentiel -
journal permanent | 13 août 2021
13 août 2021, par sebmenardsoirlisantMartin de la Soudière
Z. déjà cuitallons chercher pause à l’étape de demainune base de canoë ?
bruits du soir : pas un moteur depuis les sept ou huit motos passées en début de soirée. Le vent dans les noyers plein ouest. Au nord, les robiniers, les chênes. Des chiens aboient au loin. « On dirait la Roumanie » (mais est-ce toujours pareil, là-bas ?) (je n’ai pas mis les pieds en Roumanie depuis 2016 — c’est ma plus longue période sans y séjourner depuis ma première visite, à 19 ans…). (...) -
journal permanent | 7 octobre 2022
7 octobre 2022, par sebmenardblottis langue limite gratte ça l'écorce lichens lichens une terre ocre boue — tremble hésite quelque chose largue un souffle bête mamale — hurlements mots grognés simple grogne-grogne tendre réjouit nous bougre nuit surgissement — un langage d’accord mais jeté dans quel noir ? — c’est déjà l’automne sur la plaine de l’est et tout mouille pluie, les herbes branches feuilles gouttent la langue que je cherche (...)
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journal permanent | 5 août 2021
5 août 2021, par sebmenardlisant Martin de la Soudière : « les hauts lieux »
pour « à l’abri des forêts décimées » :
« Je commençais alors à vivre la grimpe en n’étant plus seul, en n’étant plus en rapport avec du bitume et des pentes, mais avec un lieu comme habité, ou putôt hanté d’une présence qui m’était favorable. » Martin de la Soudière, Arpenter le paysage, p. 65.
plus loin : l’assurance et la joie, la bîche et le (...)