Les vrais besoins ont une limite naturelle : nourriture, vêtements, abris, soin. Le superflu, lui, n’a pas de limites. Il est la cause principale de l’hyper-consommation qui ruine notre planète et empêche que les besoins élémentaires de l’humanité soient équitablement satisfaits.
Pierre Rabhi, La part du colibri.
Partir sur la route : le lieu où l’on pense.
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Articles
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journal permanent | 10 novembre 2014
10 novembre 2014, par sebmenard -
journal permanent | 19 juillet 2014
19 juillet 2014, par sebmenardAller-retour Angers Paris pour récupérer des bécanes pour le projet vélo – fait plus de 230 images au volant – sans mettre l’oeil dans le viseur – que le cadrage soit atypique peu importe – c’est plutôt le geste.
Un type à la radio dit qu’il ne croit pas en la quantité mais en la qualité. -
journal permanent | 16 août 2014
16 août 2014, par sebmenardSaint Michel Chef Chef – correction Carnets des plaines (mais c’est autant voir si ça tient comme ça que corriger).
54km – passé le pont de Saint Nazaire – puis filer vers les marais – pensé un peu au Delta du Danube – le soir on attend que le jour tombe pour monter la tente – écriture lecture trompette : quasi rien pour aujourd’hui. -
Sur la route 67, quittant la Pologne
31 octobre 2017, par sebmenardCarl Warrlich radar et pâquerettes ! Jura Polska Auto Verslas et fonce ! Kuehne & Nagel je ne dirai plus votre nom ! Des petites fleurs de Podlachie — ou des nids de cigognes. Et les semi-remorques disent Turquie, Roumanie, Bulgarie, Biélorussie, Pologne, Allemagne, Géorgie, Russie, Slovaquie, Slovénie, Serbie, Grèce, Azerbaïdjan, Ukraine, Arménie, Turkménistan, Finlande, Norvège, République Tchèque, Hongrie, Belgique, Kazakhstan. As-tu pensé à l’asphalte de la route 67 ? Alors nous étions sorti (...)
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journal permanent | 1er mars 2014
1er mars 2014, par sebmenardCourir.
Sans doute que le 3 juillet 2012 j’écris au soir quelque chose comme ça : on roule plein Nord et on s’arrête au pied des montagnes — on fait un campement et on mange des viandes fumées en attendant la nuit — on a deux mille mètres à monter et c’est calme — les eaux gelées s’écoulent et claires — quand la nuit arrive on lave nos corps dedans et tout autour les bêtes s’éveillent — l’odeur des herbes dans le frais.
Sans doute qu’on a lavé nos corps dans les eaux gelées – sans doute qu’on a lu des trucs (...) -
journal permanent | 16 mars 2015
16 mars 2015, par sebmenardAlors voilà – les jours ne suffisent plus : ils sont trop courts et les routes se font attendre : on observe des choses souvent imaginées – on ne sait plus rien : on attend de voir – on attend encore un peu : mais de quoi parle-t-on – on n’écrit plus les points d’interrogation : quoi donc si les mots tiennent – on parle de soupes de pains d’herbes et de tisanes – on imagine des feux des nuits des vents – on appuie sur le déclencheur on tourne des pages – on essaie de penser encore – un (...)
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journal permanent | 21 mai 2013
21 mai 2013, par sebmenardParis avec les jeunes — ne pas oublier que c’est autant apprendre le déplacement — le train et le métro — qu’apprendre à arpenter — être dans la ville. Jean-Christophe Bailly est sur mon chemin de lecteur depuis un petit moment — même si pas encore vraiment pris langue — note tout de même ceci (article en ligne sur Mediapart) :
Non seulement pour les architectes, les urbanistes, mais en gros pour tous les responsables, il devrait y avoir des cours de lenteur, de ralentissement. Pas du tout des cours de (...) -
journal permanent | 13 août 2013
13 août 2013, par sebmenardLevé tôt le matin pour guetter "la passation des pouvoirs entre la nuit et le jour" (retrouver ce poème) — le son des bêtes alors.
Des types ont allumé un feu dans un vieux bâtiment.
Béton laissé là.
Maisons occupées.
Photographie interdite.
Le prix de l’essence et de la route.
L’odeur des excréments dans la nuit l’odeur de la merde et les arrières trains de Stasiuk.
L’odeur du gasoil l’odeur des poussières et le froid des climatiseurs.
Dit au moins une fois que voyager en camping-car sur (...) -
Dans le Bauska-Riga
20 novembre 2017, par sebmenard“En juillet 1904, un cercueil de zinc fut transbordé du train allemand dans un wagon de tête du train russe portant l’inscription « Pour transport d’huîtres fraîches ». Dans ce cercueil reposait la dépouille d’Anton Tchkhov.”Marius Ivaškevičius, Civilisation « Verkbolobo », in. Last & Lost, éditions Noir sur Blanc.
(…) finalement, nous avons pris le bus Bauska-Riga — et nous disions que les pays sans train étaient tristes. Le gasoil avait gagné : nous avions déjà parcouru plusieurs centaines de (...) -
Monstre des chemins | 9
27 juin 2015, par sebmenardOn cherche pendant dix bornes un rade quelque chose où pencher notre soif et entendre des voix d’ici peut-être — que l’un ou l’une cause dites enfin achoppons à la terrasse au bord d’une route et quelques histoires des langues aussi — au soir plus tard et dans la presque lune — on écoute des eaux s’engouffrer à côté et le ciel jaune orange presque bleu s’éteint lent tandis que nous soufflons une tisane en bouche — j’ai encore le goût du taboulé aux (...)