7h30 sous la petite lampesous la lampe
voix d’Albane Gellé — France Culturepuis Colleen
aller-retour du carnet papier à l’écran
puis rédaction de deux projets différents, de frontet le texte en cours là, dans son attente lente (écrit hier plusieurs pages : les relire)
ainsi qu’à bricoler, bidouiller un poème-poster-pliantfaire ce qui doit être fait
pour Quitter les villes (je continue à l’appeler ainsi…) : pensers aux nuits dans les villes (nuit à Bucarest, nuit à Novi Sad, nuit à Belgrade, nuit à (...)
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journal permanent | 2017-10
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journal permanent | 19 octobre 2017
19 octobre 2017, par sebmenard -
journal permanent | 18 octobre 2017
18 octobre 2017, par sebmenardil ne s’agit pas de comprendre, c’est à propos de sensation
c’est à n’y rien comprendre / ouvert à la sensation
je ne sais comment le dire
Et pendant que le sun disparaissait dans un nuage de poussières venues du Sahara (dit-on) — pendant que le ciel s’obscurcissait — certains sortaient enfin de chez eux, allaient parler aux voisins, retrouvaient leur langue…
« Travail de poète
Grand-pèreme disait : Apprends un métier
J’ai apprisà rester à mon bureauà condenser
Pas de chômagedans cettecondenserie. (...) -
journal permanent | 16 octobre 2017
16 octobre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
À la recherche des images jamais faites.
À recopier de grandes parties du Refonder de Fred Griot. J’en trouve des morceaux qui — je crois — apparaissent aussi à voix haute sur scène :
« j’écris comme mes ancêtres bûcheronnaient, labouraient. je continue l’boulot. défriche, cultive, malaxe, pétris, gâche, salope, dans ce patois de pleine terre. »
p. 149
arrêter toute pensée avant quejuste écrire, foncer
Quitter les villes : trouvé la porte, plus fou, moins (...) -
journal permanent | 15 octobre 2017
15 octobre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Ai terminé la lecture du Refonder de Fred Griot. Plusieurs dizaines de pages cornées. Annotations au crayon. Traces. Livre-bloc (épaisseur du volume), réseau de traces. Ensemble où retourner bientôt, régulièrement. -
journal permanent | 14 octobre 2017
14 octobre 2017, par sebmenardDans la lecture de Valéry, hier, ajouter encore :
« Toute l’histoire humaine, en tant qu’elle manifeste la pensée, n’aura peut-être été que l’effet d’une sorte de crise, d’une poussée aberrante, comparable à quelqu’un de ces brusques variations qui s’observent dans la nature et qui disparaissent aussi bizarrement qu’elles sont venues. Il y a eu des espères instables, et des monstruosités de dimensions, de puissance, de complication, qui n’ont pas duré. Qui sait si toute notre culture n’est pas une (...) -
journal permanent | 13 octobre 2017
13 octobre 2017, par sebmenardToujours dans le Refonder.
« je me pose la question depuis quelques semaines, mais non, je ferai tout mon possible pour ne pas faire un autre job qu’écrire (en plus de celui de grimpe), je vais me démerder. la prise de risque est là aussi, pas seulement vocationnelle, esthétique.quand on se sait ne pas savoir faire autre de chose de plus judicieux de sa vie, ne pas savoir faire mieux ailleurs, le choix ne se pose finalement tout simplement presque pas. »
plus loin : notion de « Waldgänger » (...) -
journal permanent | 12 octobre 2017
12 octobre 2017, par sebmenardAi veillé hier au soir, lisant le Refonder de Fred Griot. Annotant beaucoup. Relevant des pistes de lecture. Passionné. Puis lecture de Requiem de guerre (Franck Venaille) dans le matin. Ensuite : matinée entre lectures et rédaction de projet. Ou bien trouver un « travail » ?
Antoine Emaz sur France Culture. Un podcast de 2012 je crois. Écrire. Accumulation, matière, et ensuite au travail pour du poème ou pour du carnet (livres de notes…). Matière de base.
Lisable — Prigent.
Sur l’île Batailleuse. (...) -
journal permanent | 11 octobre 2017
11 octobre 2017, par sebmenardÀ la fin de « Cabane d’hiver » de Fred Griot, cette citation :
« Une lampe à la main, nuit de neige en montagneDans le silence nocturne les flocons s’envolent librementLe vrai, le faux, quelle importance ?Ryõkan »
Lecture sur le blog de Joachim Sené :
« Faire confiance aux mots, se lancer dedans, sans penser pouvoir maîtriser quoi que ce soit. »
Pierre Michon, entretien avec Marianne Alphant, 1996, Revue parlée de Beaubourg :
« Je ne peux rien faire sans cet arrière-monde. Que je connais peu, (...) -
journal permanent | 8 octobre 2017
8 octobre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
À préparer explorations sur l’île en face. Plusieurs choses. En faire le parcours à vélo. En faire explorations à pied. Ça. Noter ce qui est là. Repartir dans la culture (traces d’humain, la main de l’humain, traces de ça) — voir ce qui est encore cultivée sur cette île. Faire résonner.
« La bibliothèque offrait le plus grand calme, et je m’installai à une table proche de l’ours polaire en résine, à peu près grandeur nature, qui en est le principal élément de décor. (...) -
journal permanent | 7 octobre 2017
7 octobre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
entendu La presqu’île en intégrale.
puis
le soir dans les rues à chercher la lumière ou la bruine
« à chaque traversée de villenous cherchions refugeà chaque soirnous cherchions refuge…. »
Évènements n°XX sous forme de litanie-compostée (compotée ?). Litanie compost sonne mieux que Litanie compote.
des occupations du style : regarder une carte craquer des allumettes tailler un baton aiguiser une serpette ouvrir des noix faire sécher des fleurs de (...)