Penser à trouver des poids des trucs dans le genre pour poser sur les pages des livres.
Fernando Pessoa :
(Mange des chocolats fillette ;
mange des chocolats !
Dis-toi bien qu’il n’est d’autre métaphysique que les chocolats,
dis-toi bien que les religions toutes ensembles n’en apprennent pas plus que la confiserie.
Mange, petite malpropre, mange !
Puissé-je manger des chocolats avec une égale authenticité !
Mais je pense, moi, et quand je retire le papier d’argent, qui d’ailleurs est (...)
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journal permanent | 2014-11
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journal permanent | 11 novembre 2014
11 novembre 2014, par sebmenard -
journal permanent | 10 novembre 2014
10 novembre 2014, par sebmenardLes vrais besoins ont une limite naturelle : nourriture, vêtements, abris, soin. Le superflu, lui, n’a pas de limites. Il est la cause principale de l’hyper-consommation qui ruine notre planète et empêche que les besoins élémentaires de l’humanité soient équitablement satisfaits.
Pierre Rabhi, La part du colibri.
Partir sur la route : le lieu où l’on pense. -
journal permanent | 9 novembre 2014
9 novembre 2014, par sebmenardTrois choses pourtant côte à côté :
Parfois – j’aimerais un autre écran là à côté – pour laisser le Désordre ouvert en permanence.
et
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et attirés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour la jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoire, lui dit :
“Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que (...) -
journal permanent | 7 novembre 2014
7 novembre 2014, par sebmenardParti rouler sans le 5D – c’est pas souvent – mais j’ai pris un carnet un crayon – voudrais avoir vendu le 50mm 1.8 – c’est pour se mettre de côté le 1.4 avant le départ – bizarre : jamais pensé à me séparer du 1.4 Olympus d’un autre temps.
Assis devant un bras sec de la Loire pour attendre F. avant de remonter plus haut d’une trentaine de bornes (il dit que ça permet de varier – de ne pas user le corps) j’écoute le chant (quoi ???) des bagnoles – familles sacré pétrole déposant leurs enfants saint pétrole (...) -
journal permanent | 5 novembre 2014
5 novembre 2014, par sebmenardÉric Pessan écrit :
Parfois, je plante des phrases qui deviendront un texte dans plusieurs mois.
Ce qui m’arrive aussi – souvent même (sont parfois seulement plantées quelque part là – sur la langue).
Voir : Le Livre des Merveilles d’Étienne Binet.
Dans un carnet en papier à la place de poèmes c’est le calcul de ce qu’il y a sur le compte : avec A. on a réfléchi plusieurs fois l’autre soir à comment faire pour que ça marche sans compte en banque la vie – on a causé d’enterrer sa tune dans un terrain (on (...) -
journal permanent | 4 novembre 2014
4 novembre 2014, par sebmenardReçu des carnets Calepino – avec crayon et stylo – en ouvrant le carton je pense aussi que ce qui me fait écrire à nouveau un peu à la main – c’est le boulot — parce que là écrire à la main il faut le faire bien – ça veut dire régulièrement proprement clairement – parce que c’était pas mon fort mais que j’y trouve aussi une sorte de satisfaction – reste que quand il s’agit d’écrire le flux de langue ça arrive pleines mains et ça mitraille (Mahigan Lepage) sur le clavier – et qu’il n’y a pas autre chose pour (...)
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journal permanent | 3 novembre 2014
3 novembre 2014, par sebmenardFernando Pessoa (Alvaro do Campos citant Roberto Caeiro) :
Tout est différent de nous, et c’est par là que tout existe.”
puis relu lentement Bureau de Tabac
L’homme est sortir du Bureau de Tabac (n’a-t-il pas mis la monnaie dans la poche de son pantalon ?).
ah, je le connais : c’est Estève, Estève sans métaphysique.
(Le patron du Bureau de Tabac est arrivé sur le seuil.)
Comme mû par un instinct sublime, Estève s’est retourné et il m’a vu.
Il m’a salué de la main, je lui ai crié : “Salut, Estève (...)
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