Que s’est-il passé : le journal du 7 février 2015 ne correspond pas à ce qui s’est réellement déroulé le 7 février 2015 – peut-être plutôt un autre jour – ce n’est pas que c’est faux : je ne sais pas si je peux écrire un truc faux .
On marchait dans la rue aux loups – 14 Tracks ? – il existe ce moment du désir des mots.
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journal permanent | 2015-02
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journal permanent | 28 février 2015
28 février 2015, par sebmenard -
journal permanent | 27 février 2015
27 février 2015, par sebmenardPédaler le matin : rouler dans l’air frais – chercher le monde : où sont-ils tous ? (plaines de l’Est).
Course à pied : nos nuits trébuchent.
En écrivant un poème j’écoute une suite de versions d’Astrakan Café en pensant très fort au jour (peut-être) où je verrais Anouar Brahem en concert.
Le soir : Jamika Ajalon – ensuite dans la nuit quelqu’un dit abamoichubourré – -
journal permanent | 26 février 2015
26 février 2015, par sebmenardJe recopie des morceaux de Sur la route de babadag d’Andrzej Stasiuk : les auteurs qui nous font trembler sont-ils ceux qui nous donnent envie d’écrire ? – j’écoute de vieux trucs (est-ce que j’ai peur de le dire ?) – pour le rythme (je n’y connais rien) – peut-être – je tombe de fatigue devant la fin du jour – rien ne s’écrit – dans la tête ça file.
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journal permanent | 25 février 2015
25 février 2015, par sebmenardLa machine sur laquelle j’écris habituellement est en rade (paradoxe : jamais eu aussi puissante rapide et légère mais première qui me lâche après quelques semaines) : sur le bureau reste le reflex un objectif – un carnet des crayons – une liseuse – je ne suis pas sûr de pouvoir écrire là – mais tout fonctionne encore (plus tard sur la route j’entends un type dire dans les hauts-parleurs qu’on devrait peut-être se poser quelques questions quant à nos machines quant aux données qu’on s’imagine stocker (...)
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journal permanent | 21 février 2015
21 février 2015, par sebmenardÉcrire des trucs sur des murs et des bidons – tendre des guirlandes de leds – écouter des cuivres – siphonner des bières – cuisiner du riz pour 200 personnes – couper des légumes – arranger une salle – marquer au Posca un poème sur un morceau de bois – compter des tunes – dire un poème avec fourrure et micro dans la salle à peine chaude – ces trucs-là – parfois l’impression d’un flou de tête et de faire – machinerie qu’on voudrait voir ailleurs – photographier – tout est là – dit-on (à un autre moment je pense (...)
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journal permanent | 17 février 2015
17 février 2015, par sebmenardUn d’entre eux dit que ça ne sert à rien (il a raison) – ajoute qu’il n’a pas besoin de ça (il a raison) – ajoute qu’il ne peut pas — dit que ça marchera quand même – dit que ça nerve – dit que les heures c’est tout – dit qu’une personne qui n’a pas les moyens sera quand même reçue – tout ça – je le garde pour leurs mots - mais je ne sais pas quoi en faire (là ce matin – c’est trop).
Suite : lorsqu’on se retrouve face à sa propre impuissance – dans le même temps l’inadaptation de nos outils - le besoin de poser (...) -
journal permanent | 16 février 2015
16 février 2015, par sebmenardGrosse montée de mots pour le festival à venir – beaucoup parlé ce soir mais pas eu le temps d’autres choses – notes : notre caresse / pour le désordre / est infini pour penser / nous voulons / retrouver l’essence / de notre sensualité notre partage / des paroles / est un calin / franc et chaud note bête / n’attend plus / que chacun d’entre nous on aurait écrit / des poèmes / pour mieux / se frotter nos suées / caressent / les routes et les rêves nos tendresses de bêtes / sont notre essence (...)
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journal permanent | 15 février 2015
15 février 2015, par sebmenardImages – des pistes de séries à réaliser : routes béton ciels fêtes/folies motifs répétés (vue de la fenêtre par exemple – arbre) murs …
Dès lors qu’on commence à organiser quelque chose : le risque/la chance de s’y noyer. -
journal permanent | 13 février 2015
13 février 2015, par sebmenardCourir – respirer – penser – dire.
Ce que j’ai raconté à propos du 7 février a en fait eu lieu le 13 février – à peu de choses près – ainsi va la vie. -
journal permanent | 12 février 2015
12 février 2015, par sebmenardPain : j’ai ajouté de la farine sur les pâtons au moment de la première levée.
Mon poème.
Peut-être.
À un moment précis – entre le diésel des pelleteuses et les néons blancs – je pense à notre désir de routes – à nos idées d’artisterie – à nos plans qu’on trace — c’est au travail je suis là sans être là – peut-être (bis).
Dans un camion puis une jeep on roule vers les montagnes – un type (je le connais) dit que c’est là que tout est vrai – on n’a peur de rien – c’est assez vert pour l’endroit (j’imaginais ça (...)
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