journal permanent | 2015-04

• journal permanent | 12 avril 2015
  12 avril 2015, par sebmenard

  Comme on aime ça – se lever au bord de l’eau ouvrir les yeux dans un tipi se raconter des histoires de nuit des histoires de fleuve de feu qu’on allume dinguerie – on regarde les eaux filer et on plonge les mains dedans pour se frotter la peau du visage – c’est frais et le soleil donne encore – l’un d’entre nous est là déjà qui entretien un feu fait griller quelques viandes dessus – plus tard : un couteau de 37 grammes – encore plus tard le frangin dit qu’ils sont plein dans le coin à prendre un camion (...)

• journal permanent | 11 avril 2015
  11 avril 2015, par sebmenard

  On se lève et on file à vélo plein Ouest (c’est pas tous les jours et pourtant) – on embarque un raffiot sur le fleuve et on passe le jour comme ça – on raconte beaucoup d’histoires et ça se marre – on accoste un port on descend du bateau et des bières – on rembarque on marche sur le toit on observe le soleil sur la flotte et on écoute les voix de chacun – pour la nuit il y a une île et des bois qu’on apporte autour du feu – il y a des viandes et les saucisses d’une bête son nom c’est toupie-coccinelle – (...)

• journal permanent | 10 avril 2015
  10 avril 2015, par sebmenard

  Que je préfère passer la matinée à trier des images – développer des photos – faire de petits ajustements pour le site – observer les murs les bêtes – les feuilles bientôt sur les arbres – que je préfère passer la matinée à chercher un spot pour plus tard – une cabane pour l’hiver quelque chose comme ça – que je cherche tout le jour nos pistes indiennes et même le nom de tout ça – s’épluche (...)

• journal permanent | 8 avril 2015
  8 avril 2015, par sebmenard

  Réparer un pneu – allumer un feu – goûter un liquide – relire un morceau de Sardinia (Daniel Bourrion) – penser à cette série d’images : la vue de l’appartement – d’autres choses non – peu.
  Sardinia :
  « Je ne parle pas. Je ne parle pas beaucoup. Je n’ai jamais parlé beaucoup. Et puis regarder tout cela me prend du temps. Beaucoup de temps. Je n’ai du coup plus de temps pour parler. C’est tellement grand tout ça. Tellement plus grand que tout ce que j’ai jamais vu. Jamais vu à Sardinia, État de New York, (...)

• journal permanent | 6 avril 2015
  6 avril 2015, par sebmenard

  Le désir d’images et de mots ce serait – par exemple – réaliser un collage avec une petite phrase quelque chose – tenter de dire l’essentiel (l’essence) de nos corps – faire des collages on en cause parfois faire des collages sur nos machines et les mettre ailleurs ensuite – quelque chose comme ça – dans le même temps quasiment quelque chose pour que se rencontrent sur un mur les images du travail quelques pensées récentes et l’idée du (...)

• journal permanent | 4 avril 2015
  4 avril 2015, par sebmenard

  Ce jour-là on file vers l’Ouest et c’est pas souvent – ce jour-là on raconte des histoires en regardant le ciel immobile derrière la vitre – ce jour-là on écoute un moteur on renifle quelque chose on ne sait pas son nom – on délenche la levée du miroir tout à fait habité – on regarde une main parler on écoute des vinyles – ce jour-là on rencontre quelqu’un on goûte des vins dans la nuit – on ne se dit pas que ça collerait pour dingue et (...)

• journal permanent | 3 avril 2015
  3 avril 2015, par sebmenard

  Bidouillé des petites choses pour le site — ça bougera encore – je veux garder l’aspect blanc simple – je veux grossir les polices et ajuster le fond – peut-être finalement virer tout ce qui traîne sur les côtés – garder le texte et les images – sans doute.
  Image : la combinaison 5D + 40mm Voigtlander + lightroom est vraiment bien – simple aussi – sinon des ciels et des nuages : combien de fois (...)

• journal permanent | 1er avril 2015
  1er avril 2015, par sebmenard

  Course à pied : la douzaine de bornes et rien ramené en bouche – je crois pourtant avoir pensé un peu : je crois que c’est tête pleine là – ah si : imaginé/rêvé (rêve-t-on en courant ?) que nous arrivions arrivassions (carrément) (les r de carrément) dans des villes et dans des clubs des rades derrière des mics on disait des mots (tu dis vraiment n’importe quoi) (écrivait Daniel Biga).
  Un pot de gelée de mûres, un paquet de pain d’épice bio et un flacon de sauce soja.
  Cela suffira-t-il à faire un poème (...)

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