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sur le haut d’une montagne un après-midi plein de vent :
qu’ils possèdent une vieille bagnole usée raide ou un bolide ne changerait rien à cette histoire
le vent froid du haut des montagnes de l’Est balaie les sommets et le bitume
s’ils pouvaient — ils verraient toutes les plaines jusqu’à la mer
mais il n’y a pas de mer — et leurs plaines sont dans le flou
à côté une vieille femme vend le fromage du lait de ses bêtes à côté sans doute
certains disent qu’ils (...)
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bagnole
Articles
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la route | 19
12 février 2013, par sebmenard -
03/10/2011
3 octobre 2011, par sebmenardphotographie : SebMénard, Draganesti, Roumanie, Eos 5D.
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(qui) traversent les néons publicitaires
5 janvier 2011, par sebmenardphotographie : SebMénard, Slovénie, 2005, Ilford XP2, scan de négatif.
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(qui) traversent les néons publicitaires bercés par quelles étoiles absentes et klanklanklang de bagnole usée — se réveillent côte Est capot ouvert café fumant sur leurs entrailles et tripes. -
(qui) entrent dans les villes de l’Est
30 janvier 2011, par sebmenardphotographie : SebMénard, Roumanie, 2005, scan de négatif.
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(qui) entrent dans les villes de l’Est les taxis jaunes les gosses les poches vides sur le bitume et tee-shirt troué — ils filent fendent quelque chose un fatras. -
Alors on prend la bagnole dans la nuit
16 mai 2012, par sebmenardretour au sommaire
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Après on prend la bagnole dans la nuit et on roule avec une bouteille d’eau — la route c’est un bitume pas trop mal pour l’endroit et les phares rouges devant — on cherche un bled on voit rien et file plein Est — le compteur passe les 367 000 kilomètres en silence et dans une odeur de sueur sèche — à droite plein Sud on sait bien que c’est là les Carpates mais on n’y voit rien — on imagine une masse — on finit (...) -
"... ce qu’on appelle musique"
27 janvier 2011, par sebmenardle bruit du moteur à pleine côte et la portière qui claque encore - t’avais écrit le bruit du moteur à pleine côte et la portière qui claque encore - le souffle de l’air qui s’en va pleine gueule à travers la vitre qu’est baissée - faudrait aussi ajouter le bruit des roues sur le bitume et comme ça vibre dans tes mains et le bruit que ça fait quand ça vibre dans tes mains - le bruit que ça fait une sirène de bagnole dont tu n’entends rien mais tu les vois gyrophares dans la nuit elle tombe - l’alarme qui se (...)
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la route | 30
25 mai 2013, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
quand on entre dans une ville :
on cherche des yeux quelque chose mais ce serait quoi
peut-être un rade quelque chose pour s’arrêter en fatiguer une — causer un peu sortir le moteur qui nous tremble et puis écouter la langue qu’ils parlent là
peut-être un shop pour quelques légumes des morceaux de pain des choses qu’on mange
alors on s’arrête au bord d’un trottoir on éteint le moteur — on sent encore les sièges vibrer mais c’est faux c’est un souvenir — le (...) -
(qui) marchent dans les rues chaudes
28 février 2011, par sebmenardphotographie : SebMénard, Maroc, Tanger, 2006, Kodak 100 T-Max, scan de négatif.
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(qui) marchent dans les rues chaudes et sans bagnole avec le gasoil qu’ils mettent dans leurs corps c’est quel ciel — souviens-toi ce que tu cherchais ce jour-là — comme tu avais chaud et dans quel bouquin tu courais encore — les choses toutes là dans le vieux marché — le soir mes fantômes ils mettent une croix sur leurs cartes (...) -
Une nuit à Sabinov
13 avril 2016, par sebmenardLa carlingue s’arrête devant un supermarché. C’était le temps des supermarchés. Rien d’autres dans nos alentours. Une caisse de bières et des vivres pour la nuit. Quelques dizaines de bougies. Il y avait des bougies chauffe-plats — des bougies rouges — des bougies blanches. Le shop c’est un de ces supermarchés bleu et blanc comme il y en a sur tout le continent. Des néons. Des sacs plastiques. Des pavés auto-bloquants. Des caddies. Un vigile. Quelques bagnoles sur le parking. Une affiche. Une réduction. (...)
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L’odeur du gasoil à la frontière syrienne (4/6)
19 avril 2014, par sebmenard4.
...Pour cette fois on avait négocié un taxi ou bien un bus — non c’était un taxi et à la gare routière où il nous avait pris c’était pour nous enfler de plusieurs dizaines de dollars — c’est vrai qu’on n’imaginait pas que c’était à quoi – quatre-vingt bornes en fait — plein Ouest — et pour aller là-bas c’était la même règle tu vas pas où tu veux comme tu veux sans qu’on soit d’accord.
À la frontière il y a des bagnoles calcinées des tanks à l’arrêt sur les murs il y a des slogans des mots en bleu en rouge (...)