98km.
Provadia — Balgarovo.
Temps frais vers chaud : nous filons vers le Sud.
On met quelques bornes avant d’atteindre cette ville qu’on visait il y a deux jours avant de se perde – puis ça devient ce qu’on espérait – une petite route à travers les collines – des villages – à l’un d’entre eux une femme elle veut nous offrir des pêches des tomates et des concombres – image : je voudrais une image d’un village d’ici avec minaret et shop — pas le bon angle ou quelque chose comme ça – sait pas.
On cherche (...)
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bêtes
Articles
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journal permanent | 23 août 2015
23 août 2015, par sebmenard -
journal permanent | 27 février 2023
27 février 2023, par sebmenardet creusant sa petite pelle six anset une poule aussi vieilledéjà morte elle son âme à quel momentelle s’en va de la poule en pleurs ses larmessur le bois du manche la pelle tenant à creuser le trou pour la bête toute raidesur le côté elle a du tomber hier ou cette nuitdans le froid on pourrait lui mettre des fleursde roquette
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journal permanent | 17 novembre 2021
17 novembre 2021, par sebmenardça recommence alors que je pensais à d’autres lieux la Pologne la Podlasie forêt de Białowieża — jamais tu n’as arpenté la forêt de Białowieża c’est beau c’est beau la dernière forêt vierge d’Europe ou quelques dizaines, centaines, d’humains, frères, sœurs, enfants, nos semblables dans le froid la faim et 1500$ pour ça et les derniers bisons de l’Europe savent-ils — donner parole.
dans une langue dingue et au lointain j’ai perdu le mojo je m’arpenteen recherche de quoice qui ne tient
à l’abri : c’est comme si (...) -
journal permanent | 2 mai 2023
2 mai 2023, par sebmenardle coucou l’oiseau de nuit de jour la voix du coucou ça se dit le poème de l’oiseau ce serait mentir croire parler comprendre oiseau les bêtes poème pour les oiseaux d’accord silence pour les oiseaux écoute pour les oiseaux dans la nuit m’a réveillé toi aussi à côté tu bouges je te sens on se parle oiseau parfois m’applique et la fatigue ou le bêlier dans moi bêle je ne sais pas ma poésie par cœur mais par (...)
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journal permanent | 21 janvier 2021
21 janvier 2021, par sebmenardmaintenant que les jours rallongentes-tu en trainde chantertant qu'il est encore temps ?
cheminretour vers l'abrifleuve gonflécontre rive et grand ventpetits vagues sur l'eauquoi de plus ? çaaller dans ventdans flotteet comme chien langue pendanteje ris avec ma langueet sue -
journal permanent | 13 février 2018
13 février 2018, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Avalé le Winter de Rick Bass (traduction de Béatrice Vierne).
« Les ours et les autres animaux rêvent-ils quant ils hibernent ? »
p. 201
Ai arrêté là le dit du bois de Kobylka. C’est déjà assez comme ça. Mais je sais que je dois y revenir : faire parler le fleuve (!), faire parler la forêt, faire parler les chiens. Je pense aussi à faire parler les pluies. Je pense encore à la carte. Tout au bout du chemin c’était quoi ? Une dérive ? Où des signaux de fumée ? (...) -
journal permanent | 21 janvier 2024
21 janvier, par sebmenarddans un gros silence noir noiraller
alentour les chiens lachés aboient meuteet bavent
une chevrettedans sa nuitsabots dans boue
catastrophiquementun broyage de gestesrépétés vide toutle reste tabou moi
bisous saléschansons mélancoliques et tendres
j’attrape la chevrettequi court dans tesyeux
autre chose
je regard les oiseauxpasser dans la nuitje saispour les chevrettesqui te poursuiventenocre
je donne des nomsaux vieux arbresaux geaiset aux fossés
une nuit dans une voiture
faire (...) -
journal permanent l 22 janvier 2024
22 janvier, par sebmenardalors s’essorer soi-même de travail à repéter geste et tourne dedans — tant de territoires ouvertsl’attente
en vérité, j’ai pas les mots
lire alors
deux chevrettes, dans la nuit -
journal permanent | 25 janvier 2024
25 janvier, par sebmenardla pleine lune du jeudi 25 janvierest au cœur de l’hiver à 18h58passée
« Mot d'enfant : Je lui dis si tu devais te définir en dehors de ton prénom et nom, que dirais-tu ? Qu'est-ce qui est toi ? Et comme d'habitude avec les enfants, la réponse m'a pris totalement à contrepied…
« C'est difficile parce que je n'ai pas encore de travail. »
Je ne sais pas encore très bien comment absorber cela. :) Je me pose de sérieuses questions sur l'image que nous renvoyons à notre (...) -
journal permanent | 3 février 2024
3 février, par sebmenarddans ce grosde noir silencechercherencore plusde silence
une immobilité
ou alors c’est qu’un renardrevient plusieurs foissur ses pas l’avide viandeet bête urineet plumes
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