On roule avec le mot buffalo en bouche et leurs ombres au pied des arbres nous rappellent quelle chanson lente et douce — on a la sueur et la poussière des buffalos — on a des histoires dans la tête comme en bouche on a plus d’histoires que de mots et parmi les monstres — on ne sait plus qui est buffalo qui est monstre pourtant — dans une odeur de paille de fiente de lait et de bête on s’endort — là sans doute quelqu’un monte et rêve sur le dos des buffalos — un autre dans un regard de bête sale bête (...)
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bêtes
Articles
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Monstre des chemins | 32
2 septembre 2015, par sebmenard -
Lointains & possibles (75)
9 décembre 2016, par sebmenardUne rivière. Un four en pierre. Ils cherchent des bois. Ils montent leur campement. Ils allument un feu. La pierre chauffe, lentement. Ils feront cuire des petits pains, des fromages. La nuit vient. Les bêtes autour comme eux observent le feu.
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Je suis un monstre des chemins | 55
11 avril 2016, par sebmenardDes bêtes ou bien des monstres je tu nous n’en voulons plus — sous le soleil et avant l’orage six sept huit chiens non des molosses le mot molosse — leurs crocs dans bouche aboient aboient aboient leurs oreilles tu regardes leurs oreilles — ni rien alentour que des chiens des crocs de l’asphalte des poussières et des montagnes alors qui montrera ses dents en premier qui gueule le plus (...)
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journal permanent | 23 novembre 2015
23 novembre 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
C’est terrible la campagne pour enregistrer : un tracteur — une tronçonneuse — un chien — des chiens — toujours une bête un son pour venir se caler dans le microphone.
En fait — s’appliquer doucement pour vivre de ce dont il est important de vivre. -
journal permanent | 13 mai 2016
13 mai 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Bartninkai - forêt de Kazlu Ruda.
65km.
Des chimies qui ne fonctionnent pas. Des villes vides. Au loin des barres d’immeuble. Des champs. Du vent. Une tireuse à pain liquide. Des moustiques. L’odeur des sapins. Du sable. Un chevreuil qui file à nous entendre. La nuit. -
journal permanent | 12 décembre 2015
12 décembre 2015, par sebmenardMais d’où me vient cette image de la répartition des ours en Finlande ?
Je ne sais pas si je cherche la bête quelle bête qui cherche les bêtes qui sait quoi (doit-on tout savoir — de ce dont on écrit) (tellement riche et intéressant de lire ce que l’autre pense de ce qu’on écrit) :
La poésie de Sébastien Ménard, c'est de la poésie abstraite, où le symbolisme est meilleur que le scénario. La poésie de Sébastien Ménard parle de gens qui cherchent la bête en eux, d'un homme qui marche seul dans la (...) -
Je suis un monstre des chemins | 56
13 avril 2016, par sebmenardDes routes on en voudrait tellement — des kilomètres on pourrait les avaler — sur nos chemins on ne comple plus les carcasses mortes ni les bêtes ni les images qu’on oubliera — d’un œil on cherche la suite sur une carte — d’un autre on écoute des chants des soleils — d’un doigt on compte les sous restants — peu à peu notre route il faut le dire nous conduit vers des cabanes et des refuges de (...)
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Monstre des chemins | 37
19 septembre 2015, par sebmenardLes nuits de septembre — ce pourrait être le titre d’un poème — Les nuits de septembre sont déjà là quand les vents se calment à peine — elles suivent des journées encore chaudes et qui se terminent rouge orange comme nos peaux les terres — des herbes sèches mortes et pourtant humides des nuits toutes fraîches — nos corps ils aiment ce repos-là — nos bouches encore machonnent comme nos langues et têtes et yeux quelques morceaux de route — le nom d’un bled — le début d’un récit — alors les monstres Les nuits (...)
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Lointains & possibles (88)
21 décembre 2016, par sebmenardIls n’ont jamais compris ces oiseaux. Ils ont toujours photographié les corbeaux, leurs vols, leurs sons. Ils ne croient pas à beaucoup de choses. Ils préfèrent les questions. Ils échouent au pied des immeubles, à l’entrée des villes, dans les gares routières. Les corbeaux, eux, passent au-dessus, s’envolent en bande et crient.
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journal permanent | 18 juillet 2015
18 juillet 2015, par sebmenard57km.
Budapest — Rakceve.
Réveil chez Zoltan qui apparaît dans la matinée – il parle des migrants – il parle de la propagande du gouvernement – il parle des demandeurs d’asile du travail – sur une carte il montre des chemins des routes – sur un écran il montre des images il explique des phrases.
Dans un shop pour des produits naturels – on se dit qu’on n’en trouvera pas d’autres avant plusieurs centaines de kilomètres – ce qui est peut-être vrai.
Envoyé quelques mots pour se poser une semaine dans un (...)
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