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Crevé, rincé en fait par les deux journées d’écriture passée. Je n’ai rien écrit, pour ma part. Mais j’ai fait mon possible pour lancer des écritures. Indiquer des pistes. Désigner de petites collines. Des fleuves. Je crois qu’ils ont eu envie de se jeter, de se lancer. C’est ça qui compte. Et ce qui nous vide.
parfoisvingt kilomètres de bagnoleun petit rendez-voussont une grande aventure
J’observe les gestes d’une spécialiste du corps. Cette façon de poser des (...)
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Notre Est lointain
Articles
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journal permanent | 8 février 2017
8 février 2017, par sebmenard -
journal permanent | 3 mars 2017
3 mars 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
je sors des sonsdepuis la machineje les envoiesur la mixetteje parledans le microphonej’appuiesur la pédale looper
et je vaisau jardin
si tu poses un livredevant toirien ne ditque tu sauras le lireimmédiatement -
journal permanent | 17 avril 2017
17 avril 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
une saladefaite de laitue romaine (graines ramenées des lointains)(de l’Est lointain en fait)feuilles d’oseilletige d’ail chinoisfeuilles de roquette sauvage(« roquette wild » c’est écrit à côtésur un caillou)
penser à étager les choses -
journal permanent | 3 janvier 2017
3 janvier 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
J’écris des mails dans le vide. Des courriers. J’ai l’histoire du Cabo Verde dans le casque. J’achète des légumes. Je consulte le compte bancaire (nous sommes si peu de choses). J’achète du pain que je monte aux copains là-haut. Je me demande : et si la poésie se constituait dans l’absence d’idées noires ?
Nuit à penser (4h30-6h30). Des questions pour le lendemain. Des notes à prendre. Des calculs. Des voix haute à mixer, mélanger, avec des d’autres, sans doute. (...) -
journal permanent | 23 septembre 2016
23 septembre 2016, par sebmenardTerminé la reprise de notre Est lointain. Tout coule de mieux en mieux. J’ai supprimé. Des mots. Un passage entier. Delete. Ça tenait pas ce truc. C’est sûr. Tout est plus doux dans ce récit. Car c’est un récit. On s’éloigne pas mal de la version de travail en ligne — qui a une autre autonomie. Ça se mélange avec les 14 tracks — c’est normal. Comme le traité des poussières se mélange avec les monstres des chemins. Tout se mélange toujours. Les 14 tracks se mélangent aussi avec des voix parlent encore dans le (...)
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journal permanent | 14 avril 2017
14 avril 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
(note retrouvée)
17h24
sommes partisavec remorque & poussetteà « la recherche » de pissenlitsd’ortiesde consoudes
pour diverspurins
(purins qui n’ont pas étéfaits)
Une lecture sonore de Notre Est lointain.
Last & Lost. -
Feuille de route
11 décembre 2015, par sebmenardJ’ai causé des routes et des gasoils — j’ai causé des chemins que nous avons pris et de cette obsession de l’est — comme s’il n’y avait d’autres issues que de rouler vers l’Est (j’aurais aimé être clair : expliquer bien tendrement que tout ça c’est une image — une histoire — et que ce qui se nomme l’est — notre Est lointain peut-être même — c’était une façon de parcourir nos tripes).
Il y eût des mots surprenants : panetone — sandwich à la rate de porc — stabulation — camion — looser magnifique — le Danube river (...) -
journal permanent | 21 septembre 2016
21 septembre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Long temps à reprendre notre Est lointain — puis à voix haute les monstres des chemins. Je veux voir si ça passe. Ça presque presque tout le temps. Mais beaucoup d’ajustements. Je supprime des mots le plus souvent. Aussi quelques textes d’accompagnement. Impossible de ne pas penser à une version sonore. Voix haute. Je sais pas comment le dire. Je sais que j’ai un texte sous le pied sous la langue mais ça commence pas. Dans la pièce il y a un microphone. C’est (...) -
Bratislava
4 avril 2018, par sebmenard“(…) c’étaient encore des trains et des villes et des bus et des villes et des taxis et des autocars et encore des villes, c’étaient des visages qui vous regardent et des bouches qui vous parlent, à votre pauvre oreille défendante sans cesse des bouches qui vous parlent et vous parlent (…)”Mahigan Lepage, La Science des lichens, éditions publie.net
Nous cherchions un endroit où dormir gratuitement, et on nous avait indiqué ce coin — un festival des musiques transes. C’est au sud de la ville. Il fallait (...) -
journal permanent | 17 août 2017
17 août 2017, par sebmenardDébut de la lecture de Dans les ruines de la carte (Emmanuel Ruben)
« (…) la carte aimante, la carte aiguise, la carte paralyse, la carte effraie, la carte est la peau tigrée de rêve et de réel du pays qu’elle illustre et réduit simultanément ; la carte est l’écorce vive des souvenirs et le palimpseste des songes naufragés ; la carte excite, la carte terrorise ; la carte fait se dresser l’horizon des mondes probables, la carte hérisse les frontières de l’impossible ; la carte est objet de savoir, de (...)