« Jusqu’à neuf heures du matin, la rue sert de couloir à ceux et à celles qui vont au travail. Le travail ici n’est plus à meusure de l’homme, ni de sa joie, ni de son cœur. Il est devenu laid, inutile et dévorant. Il semble n’exister que pour user de la matière humaine. Il ne fonctionne plus suivant les lois naturelles de la transformation. Il ne se sert plus de l’admirable sens ouvrier de l’homme. Il est impersonnel, collectif ; plus que tout il donne l’impression du vide et de l’inutile, et il détruit (...)
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Giono, Jean
Articles
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Giono, Jean | Les vraies richesses
8 mai 2018, par sebmenard -
journal permanent | 12 avril 2018
12 avril 2018, par sebmenardC’est en lisant Sandrine Cnudde :
« Je monte et descend un paysage silencieux en pleine saison d’épandage du lisier…et je redescends sur terre… »
que je repense aux plaines lointaines, aux champs HABITÉS
(A. disait il y a quelques semainessa rencontre avecun ancien des alentoursde sa cabane sur le coteauet que cet ancien disait, racontait, évoquaitd’autres tempsPAS SI LOINTAINSoù les collines étaient habitéesles travailleurs travaillaient làles arpenteurs arpentaienton cueillaiton observaiton (...) -
journal permanent | 10 octobre 2020
10 octobre 2020, par sebmenardInvité hier à partager la scène avec un duo d’ami : guitare et n’goni — A. dit qu’il s’agit de venir avec la voix avec les textes comme avec un instrument et c’est bien ça qui se déroule et dans une grande écoute mutuelle, réciproque — une petite vingtaine de personnes présentes plongées dans une écoute profonde et douce et souriante et bouche-bée — G. que je rencontre un peu plus tard dit que c’est Giono dans L’homme qui plantait des arbres, le poème, et donc : dix années de travail pour s’en convaincre et (...)
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23 septembre 2019, par sebmenardje ne sais pas si c’est l’oiseauqui s’envoleou si c’est l’arbreje deviens l’arbreje deviens l’oiseaumais l’arbreest-ce que je suis torducomme luiet moi aussi je m’élancede branche en brancheHenri Meschonic, L’obscur travaille, p. 80
j’envoie un SMS d’amour pédalant filant j’aperçois une bîche une chevrette, ne sais, mais plus loin lièvre, hase, ne sais, mais plus loin, le bruit des oiseaux et dans tous ceux-là, dans ces bêtes, leur peau-cri-patte-cul-sueur, c’est moi-même que je cherche.
depuis (...) -
journal permanent | 2 août 2018
2 août 2018, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
J’aime bien quand Toups Bebey dit « il n’y a pas de musique — il s’agit d’une façon de respirer »
je garde encore cette histoire d’un instrument ne faisant que des 0 et des 1
une flûte au son unique
le tambour parleur
tout ça
et la fin pleine de lumière dans Le chant du monde de Giono. </p -
journal permanent | 5 juin 2018
5 juin 2018, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
crois-tu que certaines choses s’écrivent en tête, toi ?
crois-tu que d’autres ne s’écrivent pastout simplement ?
plus de 20mm au matinest-ce une image ?
lu Regain -
journal permanent | 5 avril 2023
5 avril 2023, par sebmenardla page 25 des Vraies richesses, de Giono
la page 26
Je donne ce que j’aime à ceux que j’aime. Pour que nous ayons des sacs également chargés sur la route. Vers la joie.
deuxième matin blanc geldebout dehorsbien là
tant de bruittout autourça se vautre
relire Iboshi Hokuto -
journal permanent | 16 avril 2018
16 avril 2018, par sebmenardchose là languedans bouche qu’on cherche
quelque chose làpour
(des morceaux qu’on laisse venirdont on ne sait plus quoi faire)
Cette façon de touours vouloir recopier.
(livre en cours sur une table :
« Ce qui me fait penser que c’est très grave c’est que, pour le livre qui est en train là-bas sur la table, il y a quelques temps que je cherche les gestes premiers dans les champs et dans les villages tout autour, dans la cour des fermes ou bien sur la place des villages quand l’après-midi (...) -
journal permanent | 7 avril 2018
7 avril 2018, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
J’ai tout bien écouté et c’était passionnant —
me reste Giono, annotant un livre (visible au Paraïs) : « seul le résultat compte »
et ce serait ensuite retourner à Melville, Withman, Faulkner, Tolstoï (nature writing)
puis :
j’irai faire parler les herbes, les chiens, les ombreset que ce qui s’ajoute soit terreterreterre
(plus tard, manger de la terre ira vers le poème chamanique)
encore, pour faire parler le fleuve : Le chant du monde !
pour faire parler les (...) -
journal permanent | 11 avril 2018
11 avril 2018, par sebmenardéviter renoncement.
« Je n’ai pas d’autre ambition que d’être votre cheval. »
(Giono, Les vraies richesses, p. 44)
Images qui défilent et ne passent pas :
lacrymogènes dans les champs — fumées entre les branches, frère humain blessé porté par d’autres, machinerie (conduite par homme !) détruisant maisons, constructions, abris, refuges, cabanes, véhicules blindées, …
Et ça continue — en quelque sorte : guerre civile mondiale.Comment l’expliquer à cette petite vingtaine d’humains, là, proche, venus (...)
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