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Virginie Gautier sur son carnet des départs
« Tailler des phrases dans le bois copeaux après copeaux à même la forêt au risque d’y laisser que des chutes une dépense stérile / nulle dépense stérile mâcher des phrases des copeaux à même le bois tailler dans sa forêt au risque de chuter / ni chute ni copeaux des phrases juste tailler. »
J’abrite, j’abrite les errants, les sacs plastiques et les chiens. (pour le dit du bois de Kobylka)
Vidé de mots.
Un peu de (...)
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journal permanent | 2017-11
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journal permanent | 30 novembre 2017
30 novembre 2017, par sebmenard -
journal permanent | 29 novembre 2017
29 novembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Comment pensent les forêts ?
croisé au carrefour et parler de notre désir de tendresse est infini
tout petit bout de Radomir, puis reprendre Tout au bout du chemin, bon à rien, où sont mes carnets ?
et donc : les phages, en Géorgie ?
Jeanne Favé-Saada
Charles Stépanoff
Éric Collias
Ossendowski
Le présage (Pierre Gascar) (à propos de lichens)
Les abeilles de St Nazaire
Revue d’études finno-ougriennes et Emscat
manger des kakis, boire de la bière, du (...) -
journal permanent | 24 novembre 2017
24 novembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Pour cette lecture dans l’ardeur, ardamment par exemple textes de bêtes comme j’en ai quelques uns, notes prises pour l’ours et autres tentatives récentes pourquoi pas faire parler la bête, la forêt, n’imp.
Ai partagé sur notre plateforme d’échange le texte de l’ours, de la quête. Étrange travail à plusieurs voix et yeux. Exaltant. Dispositifs qu’on aimerait pouvoir renouveller, adapter à diverses situations.
Au soir écoutant Julien Bosc lire Jabès, puis lire son (...) -
journal permanent | 23 novembre 2017
23 novembre 2017, par sebmenardDans le journal de Joachim, je trouve souvent matière à pense — je le dis comme ça parce que penser me paraît moins animal :
“Il n’y a pas d’opposition possible car il est impossible de s’appuyer sur quelque chose de tangible pour s’opposer.
Le seul moyen d’éteindre ces contre-feux réactionnaires est de rendre l’incendie encore plus grand.
Non. Pour le moment je ne crois pas qu’il y ait de (trop de) points communs, dans la forme, entre Sans, Arthur Maçon, C’était, Village, La Crise, et #Hh. Mais pour (...) -
journal permanent | 22 novembre 2017
22 novembre 2017, par sebmenardLe film des cabanes.
Ça se mélange ville cabane forêt et c’est bien-bien (penser à monter à la librairie pour un livre, un carnet, passer à l’Épicerie de Marie et tenter de dire une fois un quelque chose là dans mots) (viens d’accepter un puis presque deux boulots — petits — à venir mais mais mais)
« (…) au moment qu’à peine relevé, il va faire son viandis d’herbes humides et de baies grasses (brouteur de vocables herbacés, au ras du sol, et dévoreur de canche flexueuse, de grande luzule, de luzule blanche, (...) -
journal permanent | 21 novembre 2017
21 novembre 2017, par sebmenard« Nous passâmes toute la nuit sur les eaux noires comme le goudron. Le Turc ramait tranquillement d’un bout à l’autre du lac, on aurait dit qu’il voyait les contours de l’île. Il arrêta sa barque à l’aplomb du minaret, de la fabrique de cigares, au-dessus d’un caf’conc qui était fameux, au-dessus d’un grand café. À chaque fois je sondais du regard les eaux du lac. Je ne voyais qu ele visage d’un homme aux yeux noirs. Comme si j’avais été l’île, comme si, couché au fond, noyé sous les eaux, je m’étais vu (...)
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journal permanent | 20 novembre 2017
20 novembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Journée off d’une certaine manière (ne suis pas à Saint-Florent-le-Vieil) et ouvrir Last & Lost (livre découvert sur le conseil de Hugues Robert, de la libairie Charybde) pour tomber immédiatement sur :
« Du saphir au doigt du royaume, il ne restait désormais qu’une chanson, Ada Kaleh, Ada Kaleh, composée par Eli Roman sur des paroles de Grigoriu, et un roman de Romulus Dianu, Les nuits d’Ada Kaleh, l’une et l’autre oubliés depuis bien longtemps. »
p. (...) -
journal permanent | 17 novembre 2017
17 novembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
À l’îlot du Bois-Vert pour du pain, des pâtes, des légumes — y revenir. Préparer la rencontre de demain. Essai de lecture. Manducation de texte. L’acoustique est bonne ici. Y répéter (tenter à chaque fois quelque chose de nouveau) : ce serait à tenter (mais ce sale rhume — pour dire du texte — pas l’idéal). Bref passage à cette gare vide. Bâtiments murés. Écouter le passage des machines dans le noir. Je suis partagé entre de nombreuses choses (je pense à (...) -
journal permanent | 16 novembre 2017
16 novembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Le récit comme poème. La page (l’espace de la page), comme la page du poème. Et de l’espaces vides. J’ai noté : matériaux et espaces vides pour un récit. « Espaces vides » et pourtant, il était aussi question de densité.
courir dans nuit dans noir -
journal permanent | 15 novembre 2017
15 novembre 2017, par sebmenardDaniel Bourrion dit dans cette interview :
« Face Écran est mon site web et mon atelier à ciel ouvert.
Je n’ai pas d’autres manuscrits, d’autres brouillons, rien ailleurs, depuis des années : tout est là, en frontal, parce que ça prend peu de place, et avec l’idée de mettre à nu les process d’écriture et casser le mythe de l’écrivain qui pond son texte parfait d’un seul coup (par exemple, le bouton “Révisions “sur chaque entrée de texte montre le différentiel entre les versions, pour peu que je pense à (...)
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