Journal permanent | 11 juin 2012

La pyramide avance - le goût de la poussière dans la bouche.

Le goût de la poussière dans la bouche et nos langues nos langues qui se taisent encore.

Le goût de la poussière dans la bouche et nos langues nos langues qui se taisent toujours.

Je mets en ligne une série de notes sur les 140 tunnels et les oiseaux dehors la porte est ouverte (les insectes qui entrent) (leur taille) - et donc les bêtes étaient de plus en plus nombreuses - je réfléchis à cette activité : lire des bouquins en prenant des notes - mettre en forme et en ligne ces notes (à peu près certain de l’intérêt que j’y vois : réunir les choses pensées - découvertes - pour ne pas les perdre - peu d’interprétation) - idem concernant le journal permanent : tentatives - morceaux de phrases - c’est un filtre supplémentaire ou bien un réservoir - une fosse.

Le jour on se frotte à la poussière au vent chaud - génération poussière (ça se creuse) - voir un extrait dans le journal de Guillaume Vissac - quelques textes relus - re-écriture une fois - combien de fois les chiens dans diafragm.net ? (question sans réponse) - et puis faire le tri dans les mot-clefs du site (abandonne au numéro 47 : Emaz Antoine).

En lisant Jean-Michel Espitallier je note quelque chose comme "c’est si beau la langue" - mais incapable de dire ce que c’est "beau" - je remplace part "fort" - puis incapable (encore) de retrouver le nom du bouquin lu à la médiathèque il y a quelques années - dehors les chiens se calment lentement - mais les insectes dans la chambre.