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On était cette génération poussière | 2 (les chemins les routes affonés)

lundi 23 juillet 2012, par sebmenard

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quatrième version

(...) Or donc — on se retrouvait dans les nuits — et alors on se racontait nos mondes — les chemins — les routes affonées — on était de cette époque qui ne portait pas de nom — on était de cette époque — et on rêvait sans cesse.

On rentrait des grandes plaines — on rentrait des grandes plaines de l’Est à la recherche de nos turbins — et on nous disait c’est fini — c’est fini ces mondes-là — on nous disait qu’à l’époque on sortait dans la rue et on pouvait choisir à l’époque — on nous parlait — on nous parlait sans fin.

On pouvait bien traverser un continent — comme ça — avec quelques légumes et du pain — arrivé au bout — on faisait quoi — on écoutait les vents froids — on regardait la poussière voler en brume — on regardait l’horizon flou — on regardait les vagues s’écraser dans le sable.

Ça nous arrivait parfois — certains matins — on se lavait sous les pluies froides et on avalait un café fumant sans savoir pourquoi et alors — alors on était cette génération inquiète et qui s’oubliait ensuite et on rêvait encore (...)

troisième version

(...) Or donc — on se retrouvait dans les nuits et on se racontait nos mondes et les chemins les routes affonés — on était de cette époque qui ne portait pas de nom — on était de cette époque qu’on rêvait sans cesse.

On rentrait des grandes plaines à la recherche de nos turbins et des rêves — on nous disait c’est fini — c’est fini ces mondes-là — on nous disait à l’époque on sortait dans la rue et on pouvait choisir — on nous parlait sans fin.

On pouvait bien traverser un continent avec quelques légumes et du pain — arrivé au bout on faisait quoi — on écoutait les vents froids — on regardait la poussière voler en brume — on regardait l’horizon flou.

Ça nous arrivait certains matins — on se lavait sous les pluies froides et on avalait un café fumant sans savoir pourquoi et alors — alors on était cette génération inquiète et qui s’oubliait ensuite et on rêvait encore (...)


seconde version

(...) Or donc — on se retrouvait dans les nuits et on se racontait nos mondes et les chemins les routes affonés — on était de cette époque qui ne portait pas de nom mais qu’on rêvait sans cesse.
On rentrait des grandes plaines à la recherche de nos turbins et des rêves — on nous disait c’est fini ces mondes-là — on nous disait à l’époque on sortait dans la rue et on pouvait choisir — on nous disait sans cesse on nous parlait sans fin — on pouvait traverser un continent avec quelques légumes et du pain — arrivé au bout on faisait quoi — on écoutait les vents froids.
Ça nous arrivait certains matins — on se lavait sous les pluies froides et on avalait un café fumant sans savoir quoi et alors — on était cette génération inquiète qui s’oubliait ensuite et on rêvait encore (...)


première version

(...) or donc on se retrouvait dans les nuits on se racontait nos mondes et les chemins les routes affonés

on était de cette époque qui ne portait pas de nom mais qu’on rêvait sans cesse

on rentrait des grandes plaines à la recherche de nos turbins et des rêves — on nous disait c’est fini ces mondes

on nous disait à l’époque on sortait dans la rue et on pouvait choisir on nous disait sans cesse on nous parlait sans fin

on pouvait traverser un continent avec quelques légumes et du pain — arrivé au bout on faisait quoi on écoutait les vents froids

ça nous arrivait certains matins — on se levait sous les pluies froides et on avalait un café fumant sans savoir quoi et alors — on était cette génération inquiète qui s’oubliait ensuite et on rêvait encore (...)