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journal permanent | 4 septembre 2012

mardi 4 septembre 2012, par sebmenard

Attention danger — c’est le cercle (spirale) du travail — se ménager de temps de lecture écriture c’est essentiel — voilà ce que notais sur Twitter hier : l’expérience dans les plaines de l’Est c’était une vraie claque sur de nombreux points — et prêt à repartir au plus vite — mais ceci là-bas : je ne crois pas avoir lu plus — mais mieux lu certainement — c’est à cause du temps (pas la météo — encore que : souvenir des journées de février par -20 et la neige — bloqué à l’intérieur obligé de lire — quelle tristesse non — et le soir quand on sortait boire un verre on causait du Quichotte avec le pote basque) — non mais plutôt parce qu’on avait le temps très exactement le temps de lire et d’y penser — et écrire alors.


Ça revient toujours en fait — s’organiser pour ça — les potes comédiens ou musiciens s’en sortent pas mal — A. avec qui nous avons fait la route vers l’Est par exemple — mi-juillet il est parti joué de la guitare de l’autre côté de la France et il envoie un mail d’Allemagne il dit je rentre bientôt je viens faire les vendanges et puis ensuite les vendanges en Allemagne ou bien l’Andalousie (parce que la guitare) et parce qu’il faut bien des thunes pour faire des plans.


Programme de train : cette semaine je taille dans Ramallah les étoiles et j’aurai quelque chose de propre — ça sera la dernière — pas sûr que ça puisse bouger ensuite — s’éloigne de l’énergie.


Lecture : Maupassant beaucoup — des nouvelles essentiellement — jamais lu un seul roman de Maupassant (ça rentre pas) — et des blogs beaucoup aussi : le journal de Guillaume Vissac — les mises en ligne de François Bon (j’ai grande admiration par exemple en ce moment pour le travail de recherche autour des Stones) (mais je guette chaque mise en ligne) (sans doute qu’on aime profondément un auteur quand il donne très exactement l’envie d’écrire et/ou que ce qu’il nous dit résonne fortement à l’intérieur — c’est le cas) (et pas besoin de chercher pourquoi) — ceci de Joachim Sené — et se refaire les Cantiques de la paranoïa (tout ceci parmi d’autres bien entendu).


Régulièrement dans la conversation : de quoi vivre — avoir un jardin — lire.