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Dans cette plaine (un récit) | 9 (l’orage)

mercredi 12 septembre 2012, par sebmenard

troisième version

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(...) Alors quand l’orage arrive le ciel se charge rapidement et le vent se met à souffler — le vent souffle les arbres et la tôle rouillée ondulée raide des immeubles — les chiens courent entre les murs et les bagnoles et les hommes aussi attendent la fin — le vent s’engouffre partout c’est la plaine et quand il se met à souffler alors quoi pour l’arrêter — les arbres écrasent leurs branches les unes contre les autres et les sacs plastiques et les trucs — est-ce qu’ils portent un nom — les trucs qui vont dans le vent que ça soit l’hiver avec le froid ou l’été à quarante degrés c’est pareil — alors dans cette plaine on attend la fin de l’orage en lançant des dés en croquant des graines de tournesols — certains rentrent sur une charrette et leurs gueules alors sous les flottes. (...)


seconde version

Alors quand l’orage arrive le ciel se charge rapidement et le vent se met à souffler les arbres et la tôle rouillée ondulée raide des immeubles — les chiens courent entre les immeubles et les bagnoles et les hommes aussi attendent la fin — le vent s’engouffre partout faut imaginer c’est la plaine et quand il se met à souffler alors quoi pour l’arrêter — les arbres s’écrasent leurs branches les unes contre les autres et les sacs plastiques et les trucs est-ce qu’ils portent un nom qui vont que ça soit l’hiver avec le froid ou l’été à quarante degrés c’est pareil — alors dans cette plaine on attend la fin de l’orage en lançant des dés en avalant des graines de tournesols — certains rentrent sur une charrette et leurs gueules alors.


première version

Quand l’orage arrive dans cette plaine le ciel se charge rapidement et le vent se met à souffler les arbres et la tôle rouillée ondulée raide des immeubles — les chiens courent alors entre les immeubles et les bagnoles et les hommes aussi attendent la fin — le vent s’engouffre partout faut imaginer c’est la plaine et quand il se met à souffler alors quoi pour l’arrêter — alors les arbres s’écrasent leurs branches les unes contre les autres et les sacs plastiques et les trucs est-ce qu’ils portent un nom qui vont que ça soit l’hiver avec le froid ou l’été à plus de quarante degrés c’est pareil — alors dans cette plaine on attend la fin de l’orage en lançant des dés en avalant des graines de tournesols — certains rentrent sur une charrette et leurs gueules alors.