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journal permanent | 28 décembre 2012

vendredi 28 décembre 2012, par sebmenard

Le matin je lis Karl Dubost et je suis tout à fait d’accord avec lui en ce qui concerne l’annotation dans les liseuses — j’utilise un modèle similaire et il m’arrive de ne pas l’utiliser à cause de cela justement — ses textes me remettent aussi en mémoire ce livre de Milad Doueihi — que je n’ai jamais lu — les citations dans les Carnets de Karl Dubost poussent souvent vers de nouvelles lectures — mais j’aime tout autant cette capacité à mettre en mouvement images mots cités et mots notés/créés — dans toute l’incapacité relative que l’acte de création induit — de la littérature oui.


Le rangement de façon datée des documents de la machine — c’est chez Karl Dubost aussi — je suis passé il y a quelques mois à un rangement partiel de mes documents par date — c’est à dire seulement par années — et seulement les documents concernant création avec des mots (mes documents pour le turbin restent classés différemment) (donc c’est comme si je ne classais pas vraiment) — concernant les images je suis passé à ce type de rangement aussi il y a quelques mois — mais de façon radicale : toutes les images numériques et numérisées sont rangées par mois — peut-être devrais-je aussi les ranger par jour (et on peut aussi voir que cette réflexion n’est pas du tout neuve chez Karl Dubost ).


Le travail du Carnet des plaines continue — ça sera peut-être plus long que prévu — la première étape c’était mettre en lien chaque collage d’AnCé t. avec les textes qu’elle avait sélectionnés (et il y en aura encore quelques autres et tout ça n’est pas parfait encore) — puis je vais dans la première strate — je relie certains de ces textes avec d’autres textes — il y aura sans doute une troisième strate au moins — enfoncement donc le texte — étalement peut-être — c’est un ensemble qui fonctionne très bien ainsi — dans son tourbillon — c’est comme une mémoire — on a les éclats qu’on peut — parfois ça nous revient d’un coup parfois le vide — et puis un mot et c’est un autre souvenir — ça mélange des mots — et qu’on ne cause pas toujours de la même façon.


En fait — je sais que c’est risqué — ce truc du Carnet des plaines — je sais que c’est risqué de tout mélanger ainsi — mais la vie n’est pas rangée — et c’est ça — la vie la vie.


Le soir c’est vraiment n’importe quoi.