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la route | 05
vendredi 11 janvier 2013, par
pris sur le fait — à la 1345éme page de leur poème :
un homme se lève et court et court et court puis se jette en l’air (c’était pour la photographie)
le soleil est chaud qui écrase les plaines de l’Europe
une voix venu d’où s’élève alors et tous l’écoutent (enfin tous) :
ne projette rien — ne promets rien — goûte chaque liquides et chaque plat — use tes jeans jusqu’au trou — finis tes chaussures dans la boue dans la poussière — sens — sens le soleil sur ta peau le matin — sens le froid sur ta joue l’hiver — marche — que chaque jour ta sueur sente que chaque jour ton corps sente — lis — il faut tout lire — dans chaque ville cherche trois choses : le nom des livres — le noms des liquides — le nom de ceux qui marchent
après l’information suivante défile sur les écrans de contrôle : lorsqu’il est disponible notre cerveau produit chaque 10 secondes une vague intense d’énergie
ensuite ils marchèrent longtemps dans la ville à la recherche des liquides.
photographie au 5D le 12 juillet 2012.