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Carnet des plaines | sommaire complet

jeudi 18 juillet 2013, par sebmenard

Le Carnet des plaines est le titre d’une série de textes sélectionnés parmi toutes les notes prises durant un an dans les plaines de l’Est — essentiellement en Roumanie.

Récit de la plaine et des Balkans — quatre séries majeures s’entremêlent — quatre chapitres ou quatre tonalités de la voix pour mieux dire le réel — quatre récits pour en former un seul ici.

Au cours de la mise en ligne AnCé t. s’est mise à créer des collages de ses images de la plaine — ce qui forme désormais le squelette de la navigation à travers ces textes — on peut imaginer une planche-contact reprenant ainsi toutes les images.

Plusieurs portes d’entrée donc :
- on peut passer par les collages — chaque image envoie vers un texte qui lui-même très souvent donne des portes pour un autre et parfois même...
- on peut entrer par les textes répertoriés ci-dessous — c’est à dire l’ensemble — les textes étant tous reliés entre eux via cette page sommaire ou les collages
- possibilité à tout moment de revenir au sommaire ou au texte précédent ou au collage ou encore à la planche-contact de départ afin de poursuivre la navigation.
- pour ceux qui aiment les risques on peut aussi utiliser les mots-clés accompagnant chaque texte mais je ne réponds plus de rien — ou presque.

Monstres des soupapes

On se lève tôt tout est chargé

On coupe des morceaux de tomates en finissant nos verres

Le soir on cherche un type dans une ville d’Allemagne

Quand on arrive sur l’asphalte à 18 heures

On se lève un matin sous les pluies

On descend un peu et ça sent encore les viandes grillées

C’est un virage à la sortie du village

Et la route était noir noir

On se lève c’est un matin d’août

Lui — il descend la colline et à côté ses bêtes

On cherche un endroit pour dormir mais on ne sait pas quoi

On arrive au port et on descend du vieux ferry

On arrive dans un village par quarante degrés

Alors on prend la bagnole dans la nuit

On roule sous un ciel gris noir et les éclairs blancs

On entre dans la cour et ça sent les huiles froides

Puis c’était le mot silent-bloc

On roule à travers les montagnes et chaleur

Après c’était la nuit

Or donc on avait éclaté un pneu

On monte un col dans une odeur de gomme chaude

On arrive dans une ville d’Europe centrale et on cherche le nom d’une rue sur les mûrs

On traverse une montagne auprès du fleuve

Quand le soir arrive on cherche un endroit

Et puis ils avaient trouvé des viandes fumées

Et donc après la nuit les chiens

On roule plein Nord et on s’arrête au pied des montagnes

Croquis

Croquis, 18

Croquis, 11

Croquis, 19

Croquis, 35

Croquis, 42

Croquis, 49

Croquis, 50

Croquis, 56

Croquis, 63

Croquis, 71

Croquis, 76

Croquis, 77

Croquis, 80

Croquis, 83

Croquis, 88

Croquis, 102

Croquis, 111

Croquis, 115

Croquis, 116

Croquis, 123

Croquis, 127

Croquis, 129

Croquis, 131

Croquis, 132

Croquis, 138

Croquis, 158

Croquis, 161

Croquis, 163

Croquis, 165

Croquis, 170

Croquis, 175

Croquis, 176

Conte des plaines de l’Est

Le bruit des pelles

Les bergers leurs peaux

Les chiens ils hurlent dans la nuit

L’arrivée des chiens

Le type avec une blouse blanche

Le baton du bar bleu

Les caddies du supermarché

Compter les gens tristes

La porte et son claquement dans les nuits

Avec un cochon dans les Carpates

Les choses de l’appartement

Les gamins dans le conteneur un peu rouille

Les règles du vent et des courants d’air

Les voisins

Au temps des cognassiers

Quand la pluie vient alors le froid

Six chiots dans le sang et la boue

Six chiots raides et dans la boue

Les types qui lisent au milieu de la place

Le type à la poule et sang

À propos des légumes et des hivers

La télé pour surveiller

Ils peuvent produire

Avec des seins en plastique

Sur leurs écrans

Le nom des portes

La façon qu’ils ont de porter les morts

À propos du calme

Quatre sont morts

Les loques qu’elles portent

Les tickets verts

Avec les tripes ouvertes sur le bitume

À propos des chiens

À propos des usines et des temps passés

Certains mangeaient moins

À propos des restaurants et de la crise

À propos des pluies

À propos des sodas

Le jour des cochons

Celui qui balaie

Avec un chien immobile

Le mot révolution

En attendant le vote

Les pluies nous les bêtes

Ceux qui marchent sur le béton

Animés

Les herbes séchaient sans fin

Les routes avaient-elles encore un nom

À l’entrée de certains bars on n’affiche pas de nom

Dans les nuits

Les terres étaient sèches et ouvertes sous le soleil

D’autres matins c’était monter dans un train

L’eau elle était froide et sac plastique

Hors-séries

Roumanie la plaine, 1

Alors les plaines de l’Europe

On marchait dans le brouillard

Derrière la vitre la plaine est plates et les champs sont ouverts

Roumanie la plaine, 3

Leur pas dans la neige

Le vent est froid qui souffle sans arrêt

Dehors les neiges fondues

Contes et flottes — plastiques

La plaine que j’habite